Risques de feux de forêt partout au Canada avec des incendies qui brûlent

Les incendies de forêt ont brûlé plus de 2 millions d’hectares de terres à travers le Canada jusqu’à présent cette année, au cours de ce qui a été l’une des premières saisons de feux jamais enregistrées.

Selon le National Wildland Fire Situation Report, les incendies au Yukon, en Colombie-Britannique, en Alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest, en Saskatchewan et au Manitoba comptent parmi les quelque 1 600 enregistrés jusqu’à présent cette année.

Les experts utilisent le Système canadien d’évaluation du danger d’incendie de forêt pour déterminer où au Canada les gens devraient prendre des précautions.

« Le danger d’incendie de forêt est un terme général utilisé pour exprimer une variété de facteurs dans l’environnement du feu, tels que la facilité d’allumage et la difficulté de contrôle », indique le site Web du gouvernement.

De nombreuses régions du Canada sont couvertes de rouge ou de jaune, ce qui indique un degré élevé de risque d’incendie, selon la carte interactive des risques d’incendie de Ressources naturelles Canada.

Le graphique ci-dessus a été réalisé à partir de données provenant de rapports actuels et archivés de Ressources naturelles Canada. Les données étaient disponibles de mai à novembre pour certaines entrées et de mai à octobre pour d’autres. (Natasha O’Neill/ CTVNews.ca)

OÙ SONT LES RISQUES D’INCENDIE ?

Avec un temps sec et ensoleillé à travers le pays, le risque de nouveaux incendies se propage, y compris dans le nord de l’Ontario et en Nouvelle-Écosse, où certains résidents de la région d’Halifax font partie des évacués en raison d’un incendie incontrôlable près d’Upper Tantallon.

En Alberta, où une brève période de temps frais et humide a apporté un répit temporaire, les conditions ont changé au cours de la fin de semaine et des incendies ont menacé les collectivités du Nord.

Certaines parties des Prairies présentent un risque d’incendie accru, et d’autres parties du Canada ont été étiquetées comme présentant un risque « extrême » d’incendie de forêt.

Le risque le plus élevé d’incendies de forêt est qualifié d' »extrême », une catégorie qui comprend un incendie à propagation rapide et de haute intensité qui ne répond pas aux tactiques d’extinction des pompiers.

Des parties de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et du nord de la Saskatchewan se trouvent dans ces conditions. Une grande partie du nord de l’Ontario et une partie du sud-ouest de l’Ontario font également l’objet d’avertissements de feux de forêt extrêmes.

Au 29 mai, le risque d’incendie est plus faible dans certaines parties du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest, de la région autour de Regina, de la majeure partie du Manitoba et du nord du Québec, selon la carte de Ressources naturelles du Canada. Cela signifie que tout incendie déclenché est « susceptible d’être auto-extinguible » et que de nouveaux allumages sont peu probables, indique le site Web du gouvernement.

Bien que certaines zones soient étiquetées à faible risque, dans les Territoires du Nord-Ouest, par exemple, il y a toujours des incendies de forêt incontrôlables.

Le terme « risque modéré » décrit les zones où les équipes de pompiers peuvent « facilement » contenir les incendies avec des pompes ou des outils à main. Ces zones peuvent souvent être considérées comme une zone tampon entre les zones à faible et à haut risque d’incendie de forêt. Actuellement, des communautés comme le lac Mistassini et le lac Manouanis dans le nord du Québec présentent un risque d’incendie modéré.

Les avertissements d’incendie à haut risque sont utilisés dans des zones difficiles à combattre pour les équipages et où les flammes pourraient se propager rapidement, comme dans les forêts denses et anciennes. De gros équipements seraient nécessaires, comme des bulldozers, des camions-citernes et des avions pour transporter l’eau, pour combattre tout incendie qui se déclare.

Depuis le 29 mai, les communautés de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de la majeure partie de l’Ontario sont classées à haut risque.

La région autour de Carnaby, Red Rose et Boulder City, en Colombie-Britannique, fait partie de cette catégorie, ainsi que les communautés à l’extérieur d’Edmonton, notamment Drayton Valley, Barrhead et Fort Saskatchewan.

Les collectivités de l’Ontario présentant un risque élevé d’incendie comprennent Fort Albany, Timmins, Barrie et vers le lac Ontario à Oshawa et Belleville.

Une classification de risque «très élevée» distincte concerne les zones présentant des conditions dépassant les capacités des équipes au sol, avec des attaques aériennes nécessaires de retardateur de feu. Les communautés autour de Calgary et de Yellowknife font partie de cette catégorie, les responsables avertissant que les incendies pourraient se propager de manière incontrôlable.

La carte ci-dessus de Ressources naturelles Canada utilise des données d’organismes gouvernementaux et peut ne pas montrer la situation actuelle des incendies. (Capture d’écran)