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L’Allemagne va surveiller les réseaux sociaux des demandeurs de visa — RT World News

Les autorités du pays affirment que les comptes pourraient aider à évaluer le risque de fraude, a rapporté une organisation caritative britannique

La police fédérale allemande a proposé de vérifier les comptes de réseaux sociaux des demandeurs de visa Schengen pour aider les responsables de l’ambassade à confirmer leurs informations, a déclaré l’organisme britannique de surveillance des libertés civiles Statewatch, citant des documents internes.

Les fonctionnaires des ambassades dans l’espace Schengen, qui comprend 29 pays, évaluent généralement les demandes en fonction de critères subjectifs, notamment « plausibilité » des raisons de leur voyage déclarées et de leur probabilité de quitter la zone.

Le document suggère d’ajouter à l’évaluation une enquête sur les comptes de médias sociaux des candidats, soulignant que les réseaux sociaux, qui sont parfois ouvertement accessibles et fournissent des informations utiles, deviennent de plus en plus importants en matière de sécurité.

« Il peut être possible de vérifier si le voyageur y est actif et quel contenu est affiché, à quels groupes il appartient ou quels lieux ont été visités en dernier », L’organisation caritative basée à Londres cite le document comme suit. « Les profils d’emploi peuvent permettre de tirer des conclusions sur la profession réelle et donc sur les revenus. »





La recommandation ferait partie du « Manuel sur la fraude aux visas : mesures préventives et approches de contrôle répressives » qui exhorte également les pays en développement à élaborer des mesures de prévention et de contrôle répressives. « profils de risque », qui utiliserait des critères tels que « sexe, âge, groupes de personnes, origine, itinéraire » pour évaluer le risque de fraude aux visas de la part des demandeurs.

Selon un porte-parole de la police fédérale cité par Statewatch, « intensif » utilisations de la recherche open source « relèvent généralement du cadre juridique des contrôles aux frontières (code frontières Schengen) et des règles de délivrance des visas (code des visas). »

« En outre, les mesures appropriées dépendent toujours de la législation nationale des États membres de l’UE », a souligné le porte-parole.

En 2024, l’espace Schengen couvre 25 des 27 États membres de l’UE ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. Une demande de visa Schengen ne comporte actuellement pas de champ permettant d’indiquer les comptes de réseaux sociaux des demandeurs.

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