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Hongre de l’Ontario positif au VNO

Le 10 octobre, un hongre non vacciné du district de Thunder Bay, en Ontario, a été testé positif au virus du Nil occidental (VNO). Le propriétaire a noté que le hongre n’était « pas tout à fait bien » quelques jours avant son examen par le vétérinaire le 23 septembre, qui a noté une légère fièvre, des fasciculations musculaires, des douleurs aux pattes avant, des contractions de la lèvre inférieure et une ataxie. . Il a récupéré.

Il s’agit du neuvième cas confirmé de VNO équin en Ontario cette année.

EDCC Health Watch est un programme de marketing du réseau équin qui utilise les informations du Centre de communication sur les maladies équines (EDCC) pour créer et diffuser des rapports vérifiés sur les maladies équines. Le EDCC est une organisation indépendante à but non lucratif soutenue par les dons de l’industrie afin de fournir un accès libre aux informations sur les maladies infectieuses.

VNO 101

Le virus du Nil occidental se transmet aux chevaux par les piqûres de moustiques infectés. Tous les chevaux infectés ne présentent pas de signes cliniques, mais ceux qui en présentent peuvent présenter :

  • Signes pseudo-grippaux, où le cheval semble légèrement anorexique et déprimé ;
  • Fasculation fine et grossière des muscles et de la peau (contractions involontaires) ;
  • Hyperesthésie (hypersensibilité au toucher et au son) ;
  • Changements dans la mentalité (activité mentale), lorsque les chevaux ont l’air de rêver ou « tout simplement pas avec ça » ;
  • Somnolence occasionnelle ;
  • Marche propulsive (conduire ou pousser vers l’avant, souvent sans contrôle) ; et
  • Signes spinaux, y compris faiblesse asymétrique ; et
  • Ataxie asymétrique ou symétrique.

Le virus du Nil occidental n’a pas de remède. Cependant, certains chevaux peuvent récupérer grâce à des soins de soutien. Les taux de mortalité équine peuvent atteindre 30 à 40 %.

Des études ont montré que les vaccins peuvent être des outils efficaces de prévention du VNO. Les chevaux vaccinés au cours des années précédentes ont besoin d’un rappel annuel, mais les vétérinaires peuvent recommander deux rappels par an, un au printemps et un autre à l’automne, dans les zones où la saison des moustiques est prolongée. En revanche, les chevaux non vaccinés auparavant nécessitent une série de vaccinations en deux injections sur une période de trois à six semaines. Il faut plusieurs semaines aux chevaux pour développer une protection contre la maladie après une vaccination complète ou une administration de rappel.

En plus des vaccinations, les propriétaires doivent s’efforcer de réduire la population de moustiques et les zones de reproduction et limiter l’exposition des chevaux aux moustiques en :

  • Éliminer les sources d’eau stagnante ;
  • Vider, nettoyer et remplir régulièrement les seaux et les abreuvoirs ;
  • Garder les animaux à l’intérieur pendant les heures d’alimentation des insectes (généralement tôt le matin et le soir) ; et
  • Appliquer des anti-moustiques approuvés pour un usage équin.

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