Actualité politique | News 24

Un dirigeant de la télévision québécoise nommé nouveau président de CBC/Radio-Canada: sources

Un vétéran de la télévision québécoise a été choisi comme nouveau président de CBC/Radio-Canada, selon des sources à Radio-Canada.

Marie-Philippe Bouchard sera bientôt nommée aux plus hautes fonctions du diffuseur public canadien, ont indiqué les sources. Le Devoir a annoncé la nouvelle pour la première fois mardi.

Bouchard est présidente-directrice générale de TV5 Québec Canada depuis 2016. Avant cela, elle a occupé plusieurs postes à CBC/Radio-Canada depuis 1987, dont celui de directrice générale des services numériques et de la musique de Radio-Canada jusqu’en 2016.

Marie-Philippe Bouchard sera nommée nouvelle présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada, ont indiqué des sources à Radio-Canada. Bouchard est présidente-directrice générale de TV5 Québec Canada depuis 2016. Avant cela, elle a occupé divers postes à CBC/Radio-Canada à partir de 1987. (Avec l’aimable autorisation des radiodiffuseurs publics internationaux)

Bouchard remplacera Catherine Tait, nommée pour un mandat de cinq ans en 2018. Tait est la première femme présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada. En 2023, son mandat a été renouvelé jusqu’au 3 janvier 2025.

Bouchard assumera le poste à un moment où la confiance de certains Canadiens dans le radiodiffuseur s’érode.

Tait a déclaré la semaine dernière à CBC News que l’entreprise avait du travail à faire pour rétablir la confiance parmi les personnes qui se méfient du radiodiffuseur public et de sa programmation.

Le chef conservateur Pierre Poilievre s’est engagé à annuler le financement du radiodiffuseur public s’il est élu. Les sondages suggèrent que les électeurs conservateurs sont parmi les plus susceptibles d’appuyer la suppression de Radio-Canada.

« Si j’avais pu remonter le temps, j’aurais entamé la conversation sur la confiance plus tôt », a déclaré Tait dans une entrevue la semaine dernière en marge de la conférence de Public Broadcasters International (PBI) à Ottawa.

« Nous avons besoin que les Canadiens se sentent propriétaires de leur service médiatique public. Les gens se sont dissociés de nous et c’est le travail qui nous attend. »

Lien source