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Le Conseil des Chefs de Matawa souligne les inégalités envers les Premières Nations à l’occasion de la Journée mondiale contre la rage

Le Conseil des Chefs de Matawa souligne les inégalités envers les Premières Nations à l’occasion de la Journée mondiale contre la rage

27 septembre 2024

THUNDER BAY, ON – Célébrée partout dans le monde le 28 septembre 2024, la Journée mondiale contre la rage est l’occasion de sensibiliser à l’impact de la rage sur les humains et les animaux, de fournir des informations et des conseils sur la façon de prévenir la maladie dans les communautés à risque, et soutenir le plaidoyer en faveur d’efforts accrus de lutte contre la rage. Le Conseil des Chefs de Matawa (MCC) profite de l’occasion pour souligner les inégalités à l’égard des Premières Nations en ce qui concerne les questions de prévention, de surveillance et de traitement post-exposition de la rage, une maladie zoonotique mortelle et facilement évitable.

Même si seulement 26 cas humains de rage ont été signalés au Canada depuis 1924 (le dernier cas ayant été signalé plus récemment, le 9 septembre 2024, par le bureau de santé du comté de Brant, à Temiskaming), les cas humains de rage sont extrêmement rares et restent toujours rares. préoccupation néanmoins.

Depuis le lancement du projet pilote de Matawa Animal Services plus tôt cette année, le MCC a reçu des séances d’information sur de nombreuses questions connexes, notamment l’interdépendance entre les peuples, les animaux et l’environnement au sein des Premières Nations. L’approche utilisée est celle du modèle One Health, reconnu par l’Organisation mondiale de la santé pour optimiser la santé des humains, des animaux et des écosystèmes en intégrant ces domaines, plutôt que de les séparer.

L’une des inégalités relevées est le manque de considération pour les circonstances uniques des Premières Nations par rapport aux municipalités lorsqu’il s’agit d’appliquer les conseils des bureaux de santé/vétérinaires qui protègent les personnes, les animaux et l’environnement de la rage. Par exemple, certaines des précautions qu’ils prennent au public pour réduire le risque d’être exposé au virus sont les suivantes : tenir à jour les vaccinations contre la rage des animaux de compagnie (car c’est la loi) et éloigner les animaux de la faune sauvage. Le MCC affirme que ce type de recommandations ignore la réalité des Premières Nations et s’acquitte de manière inappropriée du devoir des gouvernements de protéger la santé publique des Premières Nations contre des menaces raisonnablement prévisibles.

Le 23 mai 2024, le CMC a présenté un mémoire concernant le projet de loi 171 proposé par l’Ontario, Loi édictant la Loi de 2024 sur les professionnels vétérinaires et modifiant ou abrogeant diverses lois. Le projet pilote Matawa Animal Services plaide actuellement auprès du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Agroalimentaire de l’Ontario et du ministère des Affaires rurales en faveur de l’élimination des obstacles à la prestation de services professionnels vétérinaires dans les Premières Nations dans le projet de loi 171 et ses règlements.

CITATIONS:

« Nous avons découvert que les Premières Nations de Matawa attendent 8 à 10 ans avant qu’une clinique vétérinaire ait lieu dans l’une de nos communautés. Nous vivons à proximité immédiate de la faune. Ne pas bénéficier de services vétérinaires réguliers (qui incluraient une protection régulière contre la rage par vaccin pour animaux de compagnie) nous expose à un plus grand risque de contracter la rage que d’autres communautés situées à proximité de municipalités qui disposent de vétérinaires et d’hôpitaux vétérinaires.
—Chef Chris Moonias, Première Nation Neskantaga

« Nous avons besoin d’un accès régulier aux services vétérinaires pour garantir la protection de nos proches et la sécurité de nos communautés. En outre, nous avons besoin d’une surveillance adéquate des maladies, de tests de dépistage des maladies, d’installations pour héberger les animaux qui ont mordu une personne en vue d’observer la rage, et nous devons avoir un accès immédiat à un traitement post-exposition pour les humains. Nous avons besoin d’un accès égal aux services vétérinaires pour protéger nos communautés et assurer la sécurité des personnes, des animaux de compagnie et de l’environnement. À l’heure actuelle, nous ne sommes même pas mal desservis : nous ne sommes pas desservis. Nous sommes très à risque.
—Chef Sheri Taylor, Première Nation de Ginoogaming

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Pour plus d’informations, veuillez contacter Carol Audet, responsable des communications – Premières Nations Matawa au (807) 632-9663 ou par courriel à [email protected].

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