Une équipe de chercheurs américains a développé un nouveau système d’intelligence artificielle (IA) qui peut aider les médecins à identifier les patients à risque de suicide.
Des chercheurs du centre médical de l’université Vanderbilt ont déclaré que les alertes cliniques basées sur l’IA peuvent potentiellement améliorer les efforts de prévention dans les contextes médicaux de routine.
L’équipe a testé le système d’IA, appelé modèle Vanderbilt Suicide Attempt and Ideation Likelihood (VSAIL), dans trois cliniques de neurologie du VUMC. Ils ont analysé 7 732 visites de patients sur six mois pour détecter le risque de suicide lors de visites régulières à la clinique.
Les résultats, rapportés dans JAMA Network Open, ont montré que le modèle d’IA pouvait efficacement inciter les médecins – 596 alertes de dépistage au total – en analysant les informations de routine des dossiers de santé électroniques et en calculant le risque de tentative de suicide d’un patient sur 30 jours.
En outre, l’équipe a comparé deux approches : des alertes contextuelles automatiques qui interrompaient le flux de travail du médecin par rapport à un système plus passif affichant simplement les informations sur les risques dans le dossier électronique du patient.
Les alertes interruptions se sont révélées bien plus efficaces, ce qui a amené les médecins à procéder à des évaluations du risque de suicide dans 42 pour cent des alertes de dépistage, contre seulement 4 pour cent avec le système passif.
Même si « le dépistage universel n’est pas pratique dans tous les contextes », le nouveau VSAIL peut « aider à identifier les patients à haut risque et susciter des conversations ciblées sur le dépistage », ont déclaré les chercheurs, suggérant que des systèmes similaires pourraient être testés dans d’autres contextes médicaux.
L’équipe a constaté que même si les alertes interruptions étaient plus efficaces pour déclencher des examens préalables, elles pourraient potentiellement contribuer à la « fatigue des alertes » chez les médecins.
L’équipe a déclaré que les médecins peuvent être submergés par des notifications automatisées fréquentes. Ils ont exhorté les futures études à examiner cette préoccupation.
(À l’exception du titre, cette histoire, issue d’un flux syndiqué, n’a pas été éditée par le personnel d’Odishatv.in)