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Un nouveau financement pour Kepler et Wyvern en tête d’un mois chargé dans la technologie spatiale canadienne

Wyvern et Kepler obtiennent un financement, Mission Control signe un grand partenariat et Volta Space se prépare pour le lancement.

Ce fut un mois mouvementé pour la technologie spatiale canadienne alors que des entreprises comme Wyverne, Kepler Communications, Contrôle de missionet Technologies spatiales Volta préparez-vous au décollage avec de nouveaux partenariats et rondes de financement.

Wyvern est passée au fil des ans de quatre fondateurs à 33 employés au Canada et aux États-Unis.

Wyvern, une start-up d’imagerie par satellite basée à Edmonton, a obtenu un cycle d’investissement stratégique de 8,2 millions de dollars canadiens (6 millions de dollars américains) dirigé par la société de capital-risque Squadra Ventures, basée au Maryland. Les participants au cycle comprenaient les investisseurs historiques Uncork Capital et Y Combinator, ainsi que de nouveaux investisseurs, notamment le Fonds d’innovation de l’Université de l’Alberta, Accelerate Fund III et Brent Perrot.

Wyvern a déclaré que le financement serait utilisé pour pénétrer le marché des États-Unis, ajoutant que cet investissement souligne la demande croissante de solutions d’imagerie dans les secteurs de la foresterie, de l’agriculture, de l’énergie, de la défense et de la surveillance environnementale.

Fondée en 2018, la technologie exclusive de Wyvern est une caméra d’imagerie satellitaire hyperspectrale compacte qui identifie les longueurs d’onde de la lumière imperceptibles à l’œil humain, lui permettant d’identifier divers matériaux sur Terre depuis l’espace.

La startup s’est développée au fil des années, passant d’une équipe de quatre fondateurs – le PDG Chris Robson, le COO Kurtis Broda, la responsable de la vérification et de la validation Callie Lissinna et la vice-présidente de la recherche et du développement Kristen Cote – à 33 employés répartis à travers le Canada et les États-Unis. .

Wyvern a levé pour la dernière fois un tour de table « amorçage plus » de 9,45 millions de dollars canadiens (7 millions de dollars américains) après avoir obtenu son diplôme de la cohorte hiver 2022 de Y Combinator. Plus tôt cette année, Wyvern a également obtenu un financement de PrairiesCan et d’Emissions Reduction Alberta pour démontrer l’utilisation de sa technologie dans l’agriculture, l’atténuation des incendies de forêt et la détection des fuites de méthane.

Les fondateurs de Wyvern, Callie Lissinna, Kurtis Broda, Kristen Cote et Chris Robson. Image gracieuseté de Wyvern.

Pendant ce temps, Kepler Communications, une entreprise torontoise d’Internet pour l’espace, a reçu un investissement de 20 millions de dollars par l’intermédiaire du Fonds stratégique pour l’innovation du gouvernement fédéral. Le ministère de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a déclaré que le financement soutiendrait le développement de la constellation Aether de Kepler, un réseau de connectivité à haut débit en orbite. Kepler a levé pour la dernière fois 122,7 millions de dollars canadiens (92 millions de dollars américains) en financement de série C l’année dernière pour lancer davantage de satellites espace-terre à grande vitesse.

Le financement intervient peu de temps après que Kepler a signé plusieurs partenariats avec des agences spatiales internationales. Plus tôt ce mois-ci, Kepler et la NASA ont convenu d’échanger des informations et d’explorer des opportunités de démonstration dans le cadre du projet de services de communication de la NASA. Le partenariat fournira à la NASA un aperçu des capacités de relais de données spatiales de Kepler, ainsi qu’une collaboration à travers les capacités en orbite actuelles et futures.

L’Agence spatiale canadienne (ASC) a également conclu cette semaine un accord permettant à plusieurs entreprises canadiennes, dont Keplar, de travailler avec l’Agence spatiale européenne (ESA). Dans le cadre de cet accord, Kepler a été sélectionné comme maître d’œuvre de la mission HydRON-DS de l’ESA, qui vise à utiliser les communications laser pour fournir un Internet haute performance dans l’espace aux utilisateurs gouvernementaux et commerciaux.

Parmi les autres entreprises canadiennes bénéficiant de cette entente, citons SBQuantum, de Sherbrooke, C-CORE, de St. John’s, à Terre-Neuve, et l’unité d’affaires analytique d’ABB à Québec.

EN RAPPORT: La startup de technologie spatiale Mission Control vise la Lune (et Mars) grâce au financement de GreenSky

La start-up de logiciels basée à Ottawa, Mission Control, a également conclu un partenariat international cette semaine, acceptant d’explorer la puissance de l’intelligence artificielle (IA) dans l’espace avec la société de satellites américaine Spire. Dans le cadre de cet accord, Spire construira et exploitera un satellite qui fournira des images de la Terre pour analyse par les algorithmes d’IA embarqués de Mission Control. La mission vise à montrer comment l’IA peut être utilisée à bord des satellites sur une longue période pour générer des informations en temps réel.

En septembre 2023, Mission Control a annoncé la clôture initiale d’un tour de table de 3,25 millions de dollars canadiens, dirigé par GreenSky Ventures de Toronto, alors qu’elle commençait à commercialiser sa plate-forme logicielle de base.

Enfin, la société montréalaise Volta Space Technologies est sortie de la furtivité la semaine dernière. La startup crée un service public d’électricité pour les opérations sur la lune avec son architecture LightGrid, qui transmet l’énergie via des lasers aux récepteurs situés à la surface de la lune.

Volta a déclaré qu’elle était actuellement soutenue par les sociétés américaines de capital-risque MaC Ventures et Industrious Ventures, et qu’elle avait reçu des contrats, des subventions et des récompenses du ministère américain de la Défense, de la NASA, de l’ESA et du CSA.

L’offre de Volta est destinée à aider les actifs robotiques de ses clients potentiels à survivre aux longues nuits lunaires et à fonctionner dans des régions constamment ombragées, ce que Volta a qualifié de défi critique sur le marché lunaire.

Avec des fichiers d’Isabelle Kirkwood.

Image vedette avec l’aimable autorisation de la NASA via Unsplash.



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