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Plus de 300 employés de l’ARC qui ont reçu indûment la PCU ne font plus partie de l’agence

L’Agence du revenu du Canada (ARC) affirme que 330 employés qui ont demandé et reçu de manière « inappropriée » la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ne font plus partie de l’agence.

Dans un communiqué publié mercredi, l’ARC a fourni une dernière mise à jour sur un examen interne lancé l’année dernière qui visait à identifier les employés qui ont reçu indûment la prestation. L’ARC a déclaré avoir identifié environ 600 cas nécessitant une enquête plus approfondie.

Lorsqu’on lui a demandé des éclaircissements, l’ARC n’a pas confirmé que les 330 employés avaient été congédiés. Au lieu de cela, l’agence a déclaré que ces personnes ne sont plus employées par l’ARC.

Dans le communiqué, l’ARC a déclaré que 185 cas n’avaient pas entraîné la « fin d’emploi » d’un travailleur. Sur ces 185 cas, 40 ont abouti à d’autres mesures disciplinaires, telles que des suspensions.

Les autres cas ont donné lieu à des « mesures administratives » incluant une « fin d’examen », puisque l’employé ne travaillait plus pour l’agence ou s’était avéré victime d’un vol d’identité, a indiqué l’ARC.

L’ARC a déclaré que 135 autres employés étaient admissibles à la PCU et qu’« aucune mesure disciplinaire n’a été appliquée à la suite de cet examen ».

Dans le communiqué, l’ARC a noté que les employés de l’agence n’étaient pas automatiquement inadmissibles à la PCU.

« L’ARC emploie des personnes présentant divers profils d’emploi, tels que des contrats temporaires et des contrats d’étudiant ; à ce titre, certaines personnes étaient admissibles à la PCU », a déclaré l’ARC.

Les cas faisant l’objet d’une enquête ne représentent qu’une petite fraction des près de 60 000 personnes qui travaillent pour l’ARC.

Le syndicat affirme que l’ARC a adopté une « approche agressive »

Marc Brière, président national du Syndicat des employés des impôts, a déclaré que certains cas étaient clairs, mais le syndicat estime que certains employés qui ont demandé et reçu la PCU de manière inappropriée ne l’ont pas fait délibérément.

« Dans d’autres cas, il pourrait y avoir eu des difficultés à comprendre le nouveau programme, tout comme le contribuable ordinaire », a déclaré Brière.

« En fait, je remarque que tout le monde n’a pas été licencié et que certains ont reçu une suspension moindre. Cela me dit que l’ARC s’est rendu compte que dans certains cas, [the employee] je ne méritais pas de perdre [their] travail pour ça. »

Marc Brière, à gauche, président national du Syndicat des employés de l’Impôt, participe à une conférence de presse avec Chris Aylward, président national de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, le 3 mai 2023. (Justin Tang/La Presse Canadienne)

Brière a déclaré que le syndicat pense également que l’ARC a adopté « une approche agressive dans ce dossier… Nous avons estimé que certains de nos membres ont été jugés coupables sans que le processus final soit complété ».

Le syndicat a déposé des griefs, a déclaré Brière, mais ces dépôts ne signifient pas que le syndicat soutient que les employés ne devraient subir aucune conséquence pour leurs actes.

« En tant que syndicat, nous avons un devoir de représentation équitable », a déclaré Brière.

L’ARC a déclaré que tout employé qui a reçu la PCU de manière inappropriée est tenu de la rembourser s’il ne l’a pas déjà fait.

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