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Le Livre de Carol est une réunion de bienvenue.

Il s’agit d’une critique sans spoiler des six épisodes de The Walking Dead : Daryl Dixon – The Book of Carol, qui sera diffusé le dimanche 29 septembre à 21h00 HE/PT sur AMC et AMC+.

The Walking Dead : Daryl Dixon Saison 2 – alias The Book of Carol – est une suite solide de l’excellente première sortie de Daryl Dixon (Norman Reedus) l’année dernière. C’est aussi une continuation unique et réfléchie de la série originale, qui elle-même a oublié comment être l’une ou l’autre de ces choses bien avant de s’arrêter en 2022. The Book of Carol manque globalement de sensations fortes – les zombies de cette franchise de longue date sont malheureusement passés de terreurs à nuisances il y a des années. Mais les rebondissements, les virages et les hasards de la zompocalypse qui conduisent Carol Peletier (Melissa McBride) à retrouver Daryl de l’autre côté de l’océan, et l’équipe qui en résulte, sont souvent un plaisir à voir.

Quelle que soit votre implication dans la relation entre Daryl et Carol, que vous appréciez leur lien platonique fort ou que vous espériez que l’allusion occasionnelle à une possible romance se concrétise, ces deux-là sont géniaux ensemble. De la même manière que The Walking Dead : The Ones Who Live s’appuyait sur Rick et Michonne pour former une équipe de destruction ultime, capable de faire tomber une armée entière à eux seuls, Book of Carol nous offre une attaque en tandem comme aucune autre. Juste une équipe de démolition de deux personnes qui permet non seulement à Daryl de continuer à manier sa meilleure arme à ce jour, le Morning Star Flail, mais met également en lumière le mojo meurtrier de Carol d’une manière qui n’a pas été mise en valeur depuis un moment.

La transformation de Carol, de femme au foyer douce et maltraitée à annihilatrice absolue, a été l’un des arcs brillants de la première moitié de The Walking Dead, et The Book of Carol nous offre non seulement cette version particulière du personnage, mais lui permet également d’explorer le traumatisme non traité concernant Sofia que la série mère n’a jamais vraiment abordé. C’est une chose d’enterrer sa douleur et de devenir un guerrier endurci et insensible, mais ces nouvelles séries dérivées donnent à la saga Walking Dead l’espace nécessaire pour exploiter des choses qui n’ont jamais été traitées correctement dans l’ancienne série. La version de Carol que nous avons ici est à la fois une machine à tuer exceptionnellement capable et une mère vulnérable avec un chagrin non traité – tout ce que la star McBride transmet à travers sa magnifique performance.

La première saison de Daryl Dixon a été retravaillée comme une aventure solo pour Reedus après que McBride n’ait pas pu rejoindre le casting et l’équipe en Europe, mais Carol s’intègre toujours parfaitement dans le mélange de la saison 2. Pourtant, il est clair que certains éléments de l’histoire et des personnages de la saison 1 ont dû être remixés et retravaillés afin de faire de cette deuxième saison un Demi-Carol affaire; la plupart des changements fonctionnent bien, même si quelques-uns, naturellement, semblent être des chevilles carrées. On ne peut s’empêcher de sentir un éclaircissement du troupeau se produire lorsque la série réunit nos deux héros et supprime une grande partie de la nouvelle vie (et des nouvelles co-stars) que Daryl s’est trouvée la saison dernière.

C’est seulement un peu frustrant, cependant, puisque l’ajout de Carol va évidemment amener le creuset de Daryl à un point critique. Lorsque la saison 1 s’est terminée, Daryl était déchiré entre rester en France ou partir, et c’est toujours au cœur de la saison 2. Carol réalise à quel point c’est dingue qu’ils se soient rencontrés sur un autre continent – elle n’a jamais voyagé à l’étranger pendant les temps d’avant – mais elle est surprise de voir à quel point Daryl s’est rapproché de sa nouvelle « famille ». Il remarque même, presque en s’excusant, qu’il ne s’attendait pas à se soucier de quelqu’un de nouveau. Mais, comme nous l’avons vu, Isabelle (Clémence Poésy) et Laurent (Louis Puech Scigliuzzi) ont fait fondre son cœur froid.

Malgré l’arrivée de McBride, Laurent continue d’être la force motrice de The Book of Carol. La menace de Madame Genet, interprétée par Anne Charrier, continue de planer et de nouveaux dangers surgissent au sein de la (soi-disant) paisible Union of Hope, dirigée par Losang, interprété par Joel de la Fuente. Laurent est toujours considéré comme un enfant miraculé, et son lien avec Daryl menace les plans de Losang (Joel de la Fuente) pour trouver un sauveur. Pendant ce temps, Genet (Anne Charrier) continue de voir le garçon comme quelqu’un qui pourrait saper sa gouvernance tyrannique. Le changement de comportement de Losang semble forcé, mais pour équilibrer cela, Genet, en tant que personnage, devient plus complexe et bien étagé. Quoi qu’il en soit, Daryl a des ennemis qui l’attaquent de toutes parts maintenant et Carol ne pouvait pas arriver à un meilleur moment.

Le rythme de The Book of Carol est bon, laissant de la place au périple de Carol et au gros ajout à la saison 2 lié à son voyage – Ash (Manish Dayal) – tout en s’assurant que Carol et Daryl aient le temps de se reconnecter au milieu des Big Bads (et de leurs comparses respectifs). Les épisodes 3 et 4 sont les plus provocateurs des six, bien que la finale de The Book of Carol, que je ne gâcherai pas, ait un dernier tiers qui est fascinant et étonnamment gratifiant en tant que segment de fin de partie.

Carol et Daryl travaillent en duo d’une manière merveilleuse qui permet au spectateur de projeter presque tout ce qu’il veut sur leur dynamique. Contrairement à Rick et Michonne, qui représentent le véritable amour parmi les ruines de l’humanité, ou à Maggie et Negan, qui jouent une fable de pardon/rédemption, Carol et Daryl représentent une connexion profonde qui n’est pas définie même par eux. C’est une connexion qui pousse Carol à traverser l’océan juste pour un moment. chance à la recherche de Daryl. C’est une relation dont certains fans pourraient même espérer qu’elle mène à une relation sexuelle. Quelle que soit votre préférence pour la scène Reedus-McBride, elle est ici. Des câlins sincères aux querelles pétulantes en passant par l’élimination habile de dizaines de rôdeurs et/ou de méchants armés, ces deux-là fonctionnent parce qu’ils représentent la proximité intime, et parfois la codépendance, que l’on peut ressentir envers une autre âme.

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