Défendre l’ergonomie avec une vision pour des lieux de travail plus sûrs
(Mike Holmes (à droite), titulaire de la Chaire de recherche du Canada en mécanique neuromusculaire et en ergonomie, et Tyler Brown (BSc ’24), étudiant à la maîtrise, utilisent de l’équipement dans le laboratoire de neuromécanique et d’ergonomie de Brock. Source photo : Université Brock.)
En regardant vers l’avenir, Holmes envisage un lieu de travail où les humains et les machines collaborent de manière transparente. Le rôle des « robots collaboratifs » et des « exosquelettes d’assistance » constitue un axe majeur de ses recherches. Ces technologies sont conçues pour fonctionner aux côtés des humains, allégeant certaines des tâches les plus exigeantes physiquement sans remplacer les rôles humains. « Il y a clairement une tendance vers un environnement collaboratif dans lequel les humains et les robots effectuent des tâches ensemble », note Holmes. Cependant, la transition ne se fait pas toujours en douceur ; l’adaptation au support robotique peut varier selon les individus. « Certaines personnes s’adaptent bien aux exosquelettes, tandis que d’autres ont du mal », ajoute-t-il, soulignant la nécessité d’approches personnalisées de la technologie ergonomique.
Alors qu’il lui reste deux ans à titre de titulaire de la chaire de recherche, Holmes se concentre sur la sensibilisation à l’impact général de l’ergonomie. « Je serai heureux si je mets l’accent sur l’ergonomie et la santé et sécurité au travail », réfléchit-il. Ses recherches s’étendent au-delà de l’ergonomie au bureau ; au cours de la dernière décennie, il a travaillé avec des professionnels de la santé, des policiers et des gardiens, s’efforçant de rendre les principes ergonomiques accessibles dans divers secteurs.
Selon Holmes, l’avenir de l’ergonomie sur le lieu de travail recèle des possibilités passionnantes. « De nombreuses entreprises sont ouvertes aux exosquelettes et autres dispositifs d’assistance », dit-il, envisageant un avenir où ces innovations seront monnaie courante. Il souligne toutefois l’importance de poursuivre les recherches pour garantir que ces appareils s’intègrent parfaitement dans la vie professionnelle quotidienne, rendant ainsi les tâches physiquement exigeantes plus sûres et moins pénibles.