Le photographe animalier Dennis Fast dévoile son côté poétique – SteinbachOnline.com
Un célèbre photographe animalier de Steinbach, connu pour ses images époustouflantes de la nature, partage son côté poétique avec le public.
Dennis Fast a composé trois poèmes poignants qui reflètent ses expériences et ses émotions. Il partage l’inspiration derrière son travail et les sentiments évoqués par ces poèmes.
L’inspiration derrière « Le brouillard »
Fast dit que ce poème est apparu alors qu’il enseignait l’écriture créative au Frontier Collegiate de Cranberry Portage.
Il dit qu’il capture la beauté tranquille du brouillard, un élément de la nature qui améliore l’environnement.
« Avec toute ma poésie… elle vient presque toujours spontanément. »
Fast dit qu’il vise à créer des images vives avec peu de mots.
Dans « The Fog », il transmet un sentiment de tranquillité et de connexion avec la nature.
« Le brouillard… est cet élément calme et magnifique de l’environnement qui met en valeur tout ce qu’il touche », explique-t-il.
Ce sentiment résonne avec son travail de photographe, où il recherche souvent les moments de brouillard pour capturer l’essence de la faune.
Fast a récemment photographié des bisons au Mont Riding dans le brouillard, illustrant ainsi la beauté de la faune dans ce décor atmosphérique.
LE BROUILLARD
En murmurant doucement, le brouillard dérive à travers les arbres
Comme une âme perdue en quête de réconfort.
En regardant à travers les feuilles, il semble concentré sur quelque chose que je ne peux pas voir.
J’attends qu’il bouge et petit à petit il sort de sa cachette et m’enveloppe.
Je sens sa présence et je l’embrasse doucement.
Ça me parle, mais il n’y a pas de son –
Seule la chaleur du cadeau que nous partageons :
Sachant que nous nous comprenons
À travers le brouillard de nos peurs.
-Dennis Rapide
« Souvenez-vous » : une réflexion sur la vie
Un autre poème important de Fast est « Remember », écrit dans les années 1980. Il dit qu’il explore la vie à travers le prisme des saisons, évoquant des émotions liées à l’enfance, à la jeunesse et au passage du temps.
« J’ai soudain eu cette idée de parler de la vie en termes de saisons… et de la rapidité avec laquelle elle passe. »
Dans « Remember », il évoque des expériences relatables, comme la douleur des égratignures de l’enfance, et les contraste avec la joie du printemps.
« Vous surmontez (les défis) et tout d’un coup, la vie redevient belle », note-t-il.
Fast espère que sa poésie incitera les lecteurs à apprécier la beauté qui suit les épreuves.
SOUVIENS-TOI
Rappelez-vous quand le printemps vous a glissé entre les doigts
Et le temps s’est arrêté pendant que les grillons s’écrasaient sous les pierres ?
Quand les flaques d’eau glaçaient les orteils jusqu’au cerveau
Et demain, c’était encore aujourd’hui ?
Souviens-toi?
Souviens-toi aussi du jeu sans fin de l’été
Rempli d’yeux rieurs et remplis de larmes
Des entailles de vélo et des contusions de balançoire
Cela ne pouvait être guéri que par des papillons ?
Souviens-toi?
Souviens-toi alors de la chute de l’innocence de l’enfance
Quand la lueur d’hier
Brillé aujourd’hui comme le coucher du soleil refusant de se lever,
Et la nuit ne passerait pas ?
Souviens-toi?
Souviens-toi de la musique et de la danse de la jeunesse
strident aux notes flottantes de l’hiver
Quand l’amitié et l’amour n’étaient qu’un écho
Du côté obscur de l’été ?
Souviens-toi?
Souviens-toi donc du lever éternel du soleil
Et l’eau jaillissante s’échappe de l’emprise de la glace
Pour répandre les bourgeons des roses et les feuilles vertes
Bien au-delà des limites de chaque hier.
Souviens-toi?
Souviens-toi. . . .
Dennis Rapide
5 juin 1986
La Dernière Feuille : Un Voyage Visuel Poétique
Le troisième poème, « La Dernière Feuille », a été inspiré par un matin brumeux magique alors que Fast vivait à Kleefeld.
Il se souvient s’être aventuré dans les bois pour photographier la scène éthérée. Alors qu’il pointait son appareil photo sur un arbre lointain, un merle est arrivé juste au moment où il actionnait le déclencheur.
«C’était juste un joli point d’accent», se souvient-il.
Cette expérience est à l’origine du poème, qui réfléchit sur l’inévitabilité du changement et du lâcher prise.
Son travail a laissé un impact durable sur le public, nombreux étant ceux qui se souviennent de l’inspiration qu’ils ont trouvée dans ses spectacles.
Un membre du public lui a dit : « J’aurais dû être à l’église ce matin, mais j’ai l’impression de l’avoir été. »
De telles réactions mettent en évidence la puissance de sa narration à travers des images et des mots.
Ajout rapide de photographies soigneusement sélectionnées pour accompagner le poème. (Voir ci-dessous)
La dernière feuille
Tout d’un coup, le gel arrive :
Feuille par feuille, il peint les arbres d’une teinte criarde,
Et remplit les bois d’un doux silence
Jusqu’à ce que la vie elle-même semble profondément endormie.
Une à une les feuilles dorées
Laissez-vous tomber doucement sur la terre en dessous ;
Seuls quelques-uns s’accrochent et tremblent.
Puis vient le vent du nord :
Le charme est rompu ;
Le tapis doré s’épaissit
Alors que feuille sur feuille se précipite vers son repos.
Mais une, dernière feuille tient le coup. . .
Et puis, une nuit de fin octobre,
La première neige tombe :
Cette fois, il n’y a pas d’erreur
L’intention du vent glacial.
Avec toute sa force et sa fureur,
Il court à travers les bois ;
Et avec un sanglot soupirant,
La dernière feuille frissonne. . .
Et c’est parti.
-Dennis Rapide