Actualité santé | News 24

Une étude explore les systèmes de défense des tomates



La synaptotagmine A (SYTA), connue pour son rôle indispensable dans le trafic des vésicules des mammifères, a récemment attiré l’attention en biologie végétale en raison de ses fonctions régulatrices potentielles. Une étude récemment publiée examine minutieusement l’implication de la SlSYTA de Solanum lycopersicum dans l’immunité des plantes, en se concentrant sur sa réponse à un ensemble de pathogènes affectant les tomates.

Notre étude approfondie révèle que la surexpression de SlSYTA augmente la sensibilité au virus de la mosaïque du tabac (TMV), à Phytophthora capsici, à Botrytis cinerea et à Pseudomonas syringae pv. tomato DC3000, tandis que les plantes ARN interférentes (ARNi) présentent une résistance robuste et globale à ces pathogènes. De manière remarquable, nos résultats mettent en lumière la régulation négative par SlSYTA d’aspects essentiels de la défense immunitaire déclenchée par des modèles (PTI), notamment en entravant l’explosion des espèces réactives de l’oxygène (ROS), en empêchant la fermeture des stomates et en limitant le dépôt de callose.

Grâce à un examen minutieux via des analyses du transcriptome et du métabolome, nos études révèlent l’impact profond de SlSYTA sur diverses voies de défense des plantes, influençant spécifiquement le métabolisme des phénylpropanoïdes, la signalisation hormonale et la phosphorylation oxydative, principalement via la modulation de la synthèse du NADPH dans la voie des pentoses phosphates, et finalement l’interaction au sein de la signalisation des ROS.

Collectivement, nos recherches présentent des informations révolutionnaires sur les mécanismes moléculaires complexes qui régissent l’immunité des plantes, soulignant le rôle important de SlSYTA dans l’orchestration des réponses des plantes au stress biotique.

En savoir plus sur Académique d’Oxford.

Date de publication :

Source link