Mourinho à Liverpool ? Edwards doit être « courageux plutôt que populaire » après les développements d’Alonso et Amorim
On ne pense plus que les deux favoris pour le poste à Liverpool soient en lice et le marché des managers semble clairsemé. C’est José Mourinho qui assure l’intérim.
Xabi Alonso reste en Allemagne. Liverpool « est en stand-by » en ce qui concerne Ruben Amorim mais cette décision est désormais considérée comme « improbable ». Il n’y a pas de remplaçant évident pour Jurgen Klopp.
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Ce que Liverpool pourrait faire, c’est s’en tenir à son mandat de « courageux plutôt que populaire » pour la recherche du successeur de Klopp et suivre une voie que le Bayern Munich envisagerait : une nomination intérimaire avant de tout mettre en œuvre pour Alonso en 2025. Dans ce cas, qui pourrait prendre le volant d’Anfield à titre entièrement provisoire ?
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José Mourinho
Arsenal est en tête de la Premier League. Un Championnat d’Europe approche à grands pas, que l’Angleterre fait partie des favoris pour remporter. Ipswich, Norwich et West Brom se battent pour une promotion du deuxième niveau. David Moyes divise une base de fans mécontents. Et comme les étés 2004 et 2024 sont essentiellement impossibles à distinguer, Liverpool est à la recherche d’un nouveau manager, avec José Mourinho faisant irruption dans la conversation.
Il était considéré comme le premier choix du club lorsqu’il s’agissait de remplacer Gérard Houllier il y a vingt ans. Mourinho faisait certainement partie d’une liste restreinte qui comprenait également avec brio Alan Curbishley, Gordon Strachan et Martin O’Neill. Mais Roman Abramovich a plutôt tenté les Portugais à Chelsea et ce calendrier est bien plus acceptable que l’alternative.
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Mourinho est depuis intrinsèquement lié à Liverpool. Il les a affrontés plus de fois (31) que tout autre adversaire, remportant son premier trophée dans le football anglais et perdant deux demi-finales de Ligue des champions contre les Reds.
La rivalité – comme elle a tendance à le faire avec Mourinho – est devenue amère, personnelle et pleine de ressentiment, mais il respecte profondément le club.
Alors qu’il était en fonction pour la finale de la Ligue des champions 2022, il s’est assis et a écouté les mêmes supporters de Liverpool qu’il avait autrefois contrariés et fait taire après un but contre son camp en finale de la Coupe Steven Gerrard au Millennium Stadium, en disant : « C’est plus beau que ce que nous pouvons dire. .»
Que Liverpool rende la pareille à cette déférence a toujours fait partie du problème. L’ancien directeur général Rick Parry a déclaré un jour que la célébration de Mourinho sur la ligne de touche à Old Trafford l’avait amené à se demander s’il « caractérisait vraiment les valeurs du club » ; l’eau a depuis longtemps submergé ce pont et, à vrai dire, le manager et le club ne sont plus près d’être au même niveau.
Le stock de Mourinho est faible après un quatrième limogeage consécutif, dont les trois premiers en Premier League. Il discute ouvertement de la perspective de diriger West Ham ou Brighton. Sa réputation parmi l’élite est ternie de manière indélébile et il est impossible de se débarrasser du sentiment que le jeu a évolué.
Mais les besoins doivent le faire. Liverpool a du mal à identifier un remplaçant approprié pour Klopp, un manager capable de s’appuyer sur ces fondations et de se lancer dans un autre règne dynastique. Aucune option de ce type ne semble exister sur le marché actuel ; Xabi Alonso l’a mis en bouteille pour emmener Leverkusen, vainqueur du triple invaincu, en Ligue des champions la saison prochaine et pourrait être disponible l’été prochain, mais les Reds doivent d’abord atteindre ce point avant de poursuivre à nouveau un rendez-vous de rêve.
Un entraîneur intérimaire pour une saison serait précisément le genre de choix « courageux plutôt que populaire » que la hiérarchie de Liverpool pourrait envisager. Mourinho est ridiculement loin d’être un choix naturel, mais il est l’un des rares à avoir le caractère requis pour remplacer une figure de proue aussi appréciée et un accord de 12 mois éviterait la politique habituelle de la terre brûlée du Portugais lors de la troisième saison. Il saurait également que c’est sa dernière chance sur une scène aussi illustre et pourrait s’attribuer l’intégralité du mérite de tous les produits de l’académie que Klopp a réellement contribué à réaliser. Et il était présent au match contre Fulham, donc l’affaire est pratiquement conclue.
Comme son agent l’a dit au club lors de leur rencontre en 2004 : « José Mourinho aimerait venir diriger Liverpool. » Vingt ans plus tard, ils pourraient avoir besoin de lui.
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Rafa Bénitez
Dans ce qui ne deviendra pas tout à fait un thème mais certainement un événement assez courant, Benitez a battu Mourinho sur le coup en 2004. Il a livré la Ligue des Champions à l’Angleterre devant son ennemi comme tout le monde s’y attendait, a remporté trois autres trophées et a tenu une conférence de presse celui-là. temps, a essayé d’échanger Alonso contre Gareth Barry et est parti après de fréquents affrontements avec les propriétaires.
Le règne de Benitez s’est essoufflé, mais son impact s’est étendu bien au-delà de six années largement excellentes. L’Espagnol a noué une relation profondément enracinée avec la base de fans grâce à ses dons caritatifs à Hillsborough et à son travail dans la communauté ; il a toujours des biens et des amis dans le Merseyside, même si son poste le plus récent était au Celta Vigo.
Ces sept mois peu judicieux à Everton ont sans doute quelque peu gâché cette connexion, même si l’agent Rafa faisant tout son possible pour reléguer les Toffees aurait dû renforcer le lien.
Benitez a en fait duré plus longtemps à Chelsea, malgré la disposition spécifiquement intérimaire de sa nomination en novembre 2012. Cette saison s’est terminée par la gloire de la Ligue Europa, une troisième place et deux demi-finales de coupe. En ce qui concerne Liverpool, il connaît le club mais aussi comment diriger un navire dans des eaux difficiles en tant que capitaine temporaire – et impopulaire.
Niko Kovac
Un vrai candidat apparent, qui en dit plus sur Le désespoir croissant de Liverpool et le manque d’alternatives viables que les références de Kovac.
Limogé par Wolfsburg en mars, Monaco en janvier 2022 et le Bayern Munich en novembre 2019, Kovac coche néanmoins une case nécessaire pour être considéré par Liverpool comme un ancien champion de Bundesliga. Le Croate a entraîné la plus grande et la meilleure équipe du pays par-dessus la ligne tandis que Klopp et Alonso ont brillamment construit des outsiders pour défier cette hégémonie, mais quand même.
Les supporters de Liverpool les plus ambitieux auront été ravis d’entendre Kovac lui-même dire qu’il n’y a « aucune vérité » dans les récentes spéculations le liant à ce poste. Ce serait un choix étrange. Mais cinq des emplois de Kovac ont duré moins de deux ans et l’autre n’a dépassé ce seuil que de quelques mois.
Il est un manager naturellement à court terme, n’aurait pas besoin de rémunération en tant qu’agent libre et peut faire de véritables miracles : le plus grand nombre d’apparitions en championnat que Thiago ait jamais disputées en une seule saison est de 30, lorsqu’il travaillait sous Kovac au Bayern en 2018/19.
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Gary O’Neil
L’actuel quatrième favori pour le poste d’entraîneur permanent de Liverpool, il y a des points d’interrogation évidents quant au nom d’O’Neil. Sa relative inexpérience est un facteur difficile à négliger, alors que son style et sa philosophie conviennent parfaitement à Bournemouth, aux Wolves et au tableau général de milieu à bas de la Premier League. On ne sait pas comment cela se traduit par des défis pour le titre et des trophées.
Si la trajectoire du joueur de 40 ans se poursuit, les cris les plus à gauche se déplaceraient lentement au premier plan au fil du temps, mais il faudra quelques sauts considérables pour relier son travail antérieur avec Michael Edwards et Richard Hughes à leur nomination. en tant qu’entraîneur-chef de Liverpool maintenant.
Mais deux points jouent en faveur d’O’Neil. Tout d’abord, le fait qu’il ait débuté sa carrière d’entraîneur à Liverpool. Nommé directeur adjoint de l’équipe U23 en août 2020, il a contribué au développement de Caoimhin Kelleher, Jarell Quansah, Conor Bradley et de quelques autres joueurs que les Reds pourraient recruter pour remporter une future finale de Coupe de la Ligue.
Deuxièmement, il n’est pas humainement possible pour O’Neil d’être responsable de la pré-saison d’un club. Bournemouth l’a nommé au milieu d’une campagne et les Wolves l’ont nommé manager cinq jours avant le début de la leur. Il a excellé les deux fois.
Liverpool devrait laisser tout le monde penser qu’il n’a aucune idée de ce qu’il fait, puis nommer O’Neil en août et remporter le lot.
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Frank Lampard
C’est cette période de l’année où il commence à apparaître dans les loges des dirigeants et à planter des graines dans les esprits les plus souples. Todd Boehly n’était pas un lâche. Liverpool pourrait être.
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