Quatre grands syndicats de fonctionnaires fédéraux vont bientôt lancer une campagne d’un million de dollars en faveur du télétravail, dans la foulée de leur combat contre le retour imposé au bureau trois jours par semaine.
L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l’association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) disent ainsi se battre pour une politique de télétravail convenable, souple et axée sur l’avenir
.
L’idée d’une campagne nationale sur le sujet avait été approuvée par les membres lors du congrès national de l’Alliance, qui disaient à la fin du mois d’août vouloir commandant des études
avec l’argent amassé pour appuyer sa bataille juridique. C’est depuis le 9 septembre que l’ensemble des fonctionnaires fédéraux doit aller travailler au bureau trois jours par semaine, en vertu d’une directive du Conseil du Trésor fédéral.
Ces syndicats font valoir que le télétravail facilite la conciliation travail-famille, améliore la qualité de vie des gens et permet de réduire l’empreinte carbone grâce à une circulation moindre des véhicules.
Lors de sa dernière négociation pour le renouvellement de ses conventions collectives, l’AFPC avait convenu avec le Conseil du Trésor de lettres d’entente portant justement sur le télétravail.
L’AFPC a lancé une campagne Sans dépenses
sur les réseaux sociaux lors du retour au travail de ses membres, les incitant à limiter leurs dépenses, en réaction à la demande des politiciens locaux, comme Mark Suttcliffe, le maire d’Ottawa, à demander la semaine de trois jours en présentiels des fonctionnaires , pour le bien-être des centres-villes.
Depuis que la directive a été modifiée, l’AFPC a déposé des chagrins et plaintes de pratique déloyale, en plus d’inviter ses membres à déposer des chagrins individuels. La Cour fédérale a récemment accepté d’entendre sa plainte sur le fond, rejetant ainsi la requête du gouvernement fédéral qui avait demandé de la rejeter sommairement ou d’en suspendre l’audition jusqu’à ce que les autres plaintes soient entendues.
Avec les informations de La Presse canadienne