Après qu’une personne du sud-ouest de la Louisiane ait été hospitalisée pour un cas grave de grippe aviaire, la première maladie de ce type signalée aux États-Unis, des agents de santé ont prélevé le nez et la gorge de la personne, à la recherche d’indices génétiques sur le virus.
Jeudi, les responsables fédéraux de la santé signalé des résultats troublants. Certains échantillons génétiques contenaient des mutations qui, en théorie, pourraient aider le virus de la grippe aviaire, H5N1, à infecter plus facilement les humains.
L’une de ces mutations a été signalée le mois dernier dans un échantillon viral prélevé sur un adolescent atteint d’un cas grave de grippe aviaire en Colombie-Britannique, au Canada. L’adolescent a été placé sous respirateur lors d’une longue hospitalisation.
Aussi inquiétants que soient ces cas graves, le nouveau rapport sur le patient de Louisiane contient des conclusions rassurantes, ont déclaré les scientifiques.
D’une part, les mutations semblaient se développer à mesure que le virus s’adaptait à son hôte humain. Les changements génétiques n’étaient pas présents dans les échantillons de H5N1 provenant d’un troupeau de volailles de basse-cour qui ont infecté le patient, ont indiqué les Centers for Disease Control and Prevention.
Cela suggère que les virus dans la nature n’ont pas encore acquis les mutations préoccupantes. Pourtant, chaque cas humain supplémentaire donne au H5N1 davantage de possibilités de s’adapter aux humains, le rendant potentiellement plus susceptible de se propager d’une personne à l’autre.
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