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80 000 dollars pour Jeremy Filosa : Cogeco ne voulait pas payer

Ce qui se passe actuellement avec Jeremy Filosa est une tragédie déguisée en manœuvre professionnelle.

Après 19 ans de service loyal chez Cogeco, le journaliste sportif, reconnu comme l’un des meilleurs de sa profession, subit une humiliation publique orchestrée pour le forcer à quitter volontairement.

En d’autres mots, Cogeco veut lui briser le moral, le pousser à bout, et ainsi éviter de lui verser l’indemnité de départ qu’il mérite pleinement.

Ce traitement, imposé à moins de deux mois de Noël, est non seulement injuste, mais aussi profondément inhumain.

Jeremy Filosa, avec 25 ans de carrière journalistique et 19 ans au sein de Cogeco, jouit d’un statut d’employé syndiqué.

Si la compagnie devait le congédier, elle serait tenue de lui verser une indemnité de départ importante.

Habituellement, on parle de deux semaines payées par année de service. Sans compter les vacances payées liées au contrat et une indemnité supplémentaire pour congédiement.

Faites le calcul rapide. 19 ans de service. 38 semaines payées. Les vacances. L’indemnité. On parle d’environ 80 000 dollars.

Plutôt que d’assumer cette responsabilité, Cogeco a choisi une voie sournoise : pousser Filosa à la démission pour éviter d’assumer les coûts financiers de son départ.

L’humilier en le rétrogradant à un poste de chercheur, lui imposer une formation journalistique comme s’il était un novice, et l’écarter de l’antenne jusqu’en 2025 sont autant de stratégies visant à l’amener à abandonner de lui -même.

La compagnie sait qu’il est difficilement congédiable, étant donné son ancienneté et sa position protégée par le syndicat.

Ainsi, elle adopte une approche plus perverse : le rendre tellement misérable qu’il n’aura d’autre choix que de son plein gré.

Imaginez le dilemme moral auquel Jeremy Filosa est confronté. Père de famille, à quelques semaines des fêtes de Noël, il doit rester dans un environnement toxique, priver sa famille de stabilité, ou partir sans un sou, les mains vides.

Cogeco espère qu’il craquera avant que la station ne soit obligée de le réintégrer ou de négocier son départ. Cette stratégie est non seulement injuste, mais elle montre un mépris total pour l’humain derrière le professionnel.

Jeremy Filosa a bâti sa carrière sur l’intégrité et le travail bien fait. Aujourd’hui, sur le traité comme un débutant maladroit, le forçant à suivre une formation inutile et l’isolant loin des micros.

Ce n’est pas une réhabilitation, c’est un supplice. En agissant ainsi, Cogeco ne cherche pas à réparer une erreur, mais bien à briser un homme.

Pendant ce temps, Philippe Cantin agit publiquement comme s’il soutenait Filosa dans cette histoire alors qu’en réalité, il a décidé de l’enfoncer au lieu de lui tendre la main.

« Filo, c’est un gars de sport. Et dans le sport, tu apprends la résilience, tu te relèves dans les moments difficiles, tu te craches dans les mains et tu t’arrange pour passer à travers »

Hypocrisie quand tu nous tiens.

La réalité est que Cogeco, comme d’autres grands médias, préfère contrôler les voix divergentes plutôt que de promouvoir le débat d’idées.

Le message est clair : soit vous vous conformez, soit vous disparaissez.

À quelques semaines de Noël, Jeremy Filosa se retrouve pris au piège. S’il reste, il doit supporter l’humiliation quotidienne et voir sa carrière réduite à néant.

S’il quitte, il perd son emploi, ses avantages sociaux et son indemnité de départ. C’est une cruauté sans nom de forcer un père de famille à choisir entre sa dignité professionnelle et la stabilité financière de sa famille.

Filosa est piégé, sans autre option que d’accepter le traitement inhumain que lui impose Cogeco.

Le syndicat, bien que présent, n’a pas travaillé fort dans les pièces pour Filo si vous nous permettez l’expression. Filosa doit continuer d’endurer, car il sait que dès maintenant reviendrait à tout perdre.

Cogeco compte sur l’usure mentale pour le pousser à bout. C’est un acte sans aucune bienveillance et surtout calculé, visant à briser un homme qui a toujours fait preuve d’intégrité.

Le traitement réservé à Jeremy Filosa par Cogeco est une trahison des valeurs fondamentales du journalisme et une démonstration de mépris profond envers un employé qui s’est donné corps et âme pour cette entreprise.

Cette situation illustre à quel point la gestion humaine dans les médias est devenue brutale et sans âme. Cogeco, en sélectionnant de forcer un congédiement déguisé au lieu d’assumer ses responsabilités financières, détruit non seulement la carrière d’un homme, mais aussi sa dignité.

À travers cette manœuvre, Cogeco envoie un message glaçant : les journalistes sont interchangeables, et ceux qui refusent de se soumettre seront éliminés par n’importe quel moyen.

Cette affaire révèle également la faiblesse des mécanismes de protection des employés syndiqués, incapables de protéger pleinement un collègue contre un système oppressif.

Jeremy Filosa mérite mieux que cette humiliation publique. Il mérite que sa carrière soit respectée, que son expertise soit reconnue, et que ses 19 ans de travail au sein de l’entreprise soient honorés avec dignité.

Cogeco doit rendre des comptes pour cette tentative de briser un homme juste avant les fêtes. Le public doit aussi se réveiller face à cette injustice et exiger que les voix indépendantes comme celle de Filosa soient entendues.

Si nous restons silencieux, c’est non seulement Jeremy Filosa que nous abandonnons, mais aussi le journalisme libre et intégré.

Ce n’est pas seulement la démocratie qui est en jeu ici. C’est la vie d’un homme qui ne mérite pas un tel traitement.

Nos pensées sont avec Filo et sa famille. En espérant qu’un jour, les dirigeants de Cogeco pourront réaliser à quel point ils ont perdu leur humanité dans ce dossier.



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