Victoria demande à la Colombie-Britannique de réprimer les expulsions sans faute et les augmentations de loyer

Les dirigeants de la capitale de la Colombie-Britannique espèrent que les niveaux supérieurs de gouvernement agiront en faveur de camper sur les expulsions sans faute et d’améliorer les possibilités de location pour les Britanno-Colombiens.

Les conseillers de Victoria ont ratifié une résolution le 22 juin qui sera examinée lors de la conférence de l’Union des municipalités de la Colombie-Britannique, qui aura lieu à Vancouver plus tard cette année.

La résolution demande à la province d’explorer des moyens d’augmenter rapidement le parc locatif, du moins dans les grands centres urbains, et en particulier pour ceux qui ont des besoins impérieux en matière de logement.

Il demande que cela se fasse par le biais d’une législation qui permettrait une augmentation rapide et significative des approbations, de la construction et de l’offre de locations dans les zones proches des transports en commun, des infrastructures de transport actif et des destinations communautaires.

La résolution espère également atténuer les expulsions sans faute en donnant plus de ressources à la Direction de la location résidentielle, en enquêtant sur les augmentations de loyer, en augmentant les indemnités dues aux locataires et en réglementant les augmentations de prix entre les locations.

La province a jusqu’à présent ignoré une demande faite par Victoria l’année dernière pour réprimer les propriétaires qui augmentent considérablement le taux de location avant qu’un nouveau locataire emménage dans un espace. De telles augmentations entre les locations demeurent une partie non réglementée du marché alors que Victoria et d’autres villes de la Colombie-Britannique continuent d’afficher certains des loyers les plus chers du pays.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement a constaté qu’une personne emménageant dans un appartement moyen de deux chambres à coucher du Grand Victoria en 2022 paierait 33 % de plus en loyer que ce que payait un locataire d’un logement occupé du même immeuble.

La ville souhaite également que la Colombie-Britannique comble l’écart entre les ménages ayant des besoins impérieux de logement et les coûts de location actuels grâce à un soutien du revenu ou en renforçant les programmes d’aide au logement existants.

Un ménage ayant des besoins impérieux de logement vit dans un logement inadapté, inadéquat ou inabordable et n’a pas les moyens de se payer une alternative dans sa communauté. Le plus récent recensement a révélé qu’un peu plus de 13 % des Britanno-Colombiens ont des besoins impérieux en matière de logement.

UBCM Victoria