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Université d’Ottawa – Consommation de substances psychédéliques liée à un risque accru de schizophrénie : étude

Les personnes qui se rendent aux urgences pour consommer des hallucinogènes courent un risque élevé de développer la schizophrénie, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’ICES, de l’Hôpital d’Ottawa, du Département de médecine familiale de l’Université d’Ottawa et de l’Institut de recherche en santé Bruyère.

Ces découvertes surviennent alors que les psychédéliques, un type d’hallucinogène, gagnent en popularité en Amérique du Nord dans des contextes récréatifs et thérapeutiques. Les hallucinogènes comprennent des drogues telles que la psilocybine, le LSD, le DMT (Ayahuasca) et la MDMA (Ecstasy).

L’étude, qui a suivi plus de 9,2 millions de personnes en Ontario, au Canada, a révélé que les personnes ayant eu une visite aux urgences liées à des hallucinogènes avaient un risque 21 fois plus élevé de développer une schizophrénie par rapport à la population générale.

Même après avoir pris en compte la consommation concomitante de substances et les troubles de santé mentale d’un individu, l’étude a révélé un risque 3,5 fois plus élevé de schizophrénie.

« Nos résultats soulignent un lien préoccupant entre la consommation d’hallucinogènes nécessitant des soins aux urgences et le risque accru de schizophrénie », déclare le Dr Daniel Myran, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la responsabilité sociale à l’Université d’Ottawa, scientifique adjoint à l’ICES et chercheur à l’Institut de recherche sur la responsabilité sociale. Institut de recherche en santé Bruyère et clinicien-chercheur à l’Hôpital d’Ottawa.

« Bien qu’il y ait un énorme enthousiasme pour la thérapie assistée par les psychédéliques en tant que nouveau traitement de santé mentale, nous devons nous rappeler à quel point les données restent précoces et limitées, tant sur les bénéfices que sur les risques », ajoute Myran.

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