Une vidéo montre des dizaines de corps après une attaque présumée contre une école gérée par l’ONU à Gaza
CNN
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Une école gérée par les Nations Unies dans le nord de Gaza a été touchée avec un impact apparemment dévastateur, a confirmé samedi l’ONU, dans ce qu’un haut responsable de l’ONU a qualifié d’incident « horrible ».
Une vidéo de l’école al-Fakhoura à Jabalya – qui servait d’abri aux personnes déplacées – montre des corps ensanglantés dans une série de pièces réparties sur deux étages du bâtiment de deux étages. De nombreuses femmes et enfants figurent parmi les morts.
Une pièce semble contenir une douzaine de corps gisant sur le sol, couverts de poussière. Les bureaux sont éparpillés et détruits et un énorme trou est visible dans l’un des murs de la pièce. Dans la cour du bâtiment, un auvent recouvrant une structure métallique semble avoir été arraché et des débris sont visibles au sol.
Juliette Touma, porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies, qui gère les écoles dans les camps de réfugiés palestiniens et constitue la principale agence de secours des Nations Unies à Gaza, a confirmé l’incident. Le nombre total de victimes reste incertain, a-t-elle ajouté, car les informations continuent d’arriver.
Touma n’a pas pu confirmer la cause de l’incident, ni qui en était responsable.
Le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, qui a qualifié les images d’« horribles » dans un message sur X (anciennement Twitter), a déclaré que des milliers de personnes déplacées s’y trouvaient abritées au moment de l’incident.
L’armée israélienne est en train d’examiner l’incident, a-t-elle déclaré à CNN, mais n’a fait aucun autre commentaire.
L’Égypte et le Qatar ont déjà imputé cet incident à la campagne militaire israélienne dans l’enclave meurtrie. Le ministère égyptien des Affaires étrangères l’a qualifié de « bombardement » et a déclaré qu’il s’agissait de la dernière d’une série de violations israéliennes contre des civils à Gaza.
Le Qatar a appelé des enquêteurs indépendants des Nations Unies à se rendre à Gaza pour examiner ce qu’il a décrit comme « le ciblage continu des écoles et des hôpitaux ».
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30 minutes pour fuir une frappe aérienne
L’incident de samedi était la deuxième fois en vingt-quatre heures qu’une école de l’UNRWA dans le nord de Gaza était touchée, a indiqué l’agence. Une autre école de Zaitoun abritait 4 000 personnes lorsqu’elle a été frappée à plusieurs reprises vendredi, a déclaré Touma à CNN.
Elle a ajouté que les ambulances n’auraient pas pu se rendre à l’école, ce qui, selon elle, était probablement dû aux combats et à la coupure des communications.
Des dizaines de personnes ont probablement été tuées dans cet incident, selon Lazzarini, qui a écrit : « Ces attaques ne peuvent pas devenir monnaie courante, elles doivent cesser. Un cessez-le-feu humanitaire ne peut plus attendre », a-t-il ajouté.
Il s’agit d’une histoire en développement et sera mise à jour.