Al-Hathloul faisait partie d’une poignée de femmes saoudiennes qui ont ouvertement appelé au droit de conduire avant qu’il ne soit accordé en 2018 et à l’abolition des lois sur la garde des hommes qui avaient longtemps supprimé la liberté de mouvement des femmes et la possibilité de voyager à l’étranger.
Le média saoudien affilié à l’État, Sabq, a rapporté qu’al-Hathloul avait été reconnu coupable par le tribunal antiterroriste du royaume pour des accusations, notamment d’agitation pour le changement, de poursuite d’un programme étranger, d’utilisation d’Internet pour nuire à l’ordre public, et ensemble travailler avec des individus et des entités qui ont commis des crimes en vertu des lois antiterroristes. Elle a 30 jours pour faire appel de la décision.
Un groupe de défense des droits appelé « Prisonniers d’opinion », ciblant les prisonniers politiques saoudiens, a déclaré qu’al-Hathloul pourrait être libéré dès la fin du mois de mars 2021 en fonction de l’heure fixée. Elle est en prison depuis mai 2018 et sera suspendue pendant 34 mois à compter de sa condamnation.
Le juge lui a ordonné de purger cinq ans et huit mois de prison pour avoir enfreint les lois antiterroristes, a déclaré Sabq, qui a déclaré que son journaliste avait été autorisé à entrer dans la salle d’audience lors de l’audience de lundi.
Sabq a rapporté que le juge a déclaré que l’accusé avait avoué les crimes et que ses aveux avaient été faits volontairement et sans coercition. Le juge a déclaré que le verdict avait été rendu en présence du procureur, de l’accusé, d’un représentant du comité gouvernemental des droits de l’homme et d’une poignée de représentants des médias locaux sélectionnés.
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