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Une frappe israélienne a visé une base aérienne iranienne – NYT — RT World News

Les explosions près de la ville iranienne d’Ispahan vendredi matin étaient des frappes israéliennes sur un aérodrome militaire, a affirmé vendredi le New York Times, citant des sources anonymes. Ni Israël ni l’Iran n’ont officiellement commenté l’incident.

Israël s’est engagé à « répondre » à l’attaque de drones et de missiles de samedi dernier par l’Iran, elle-même en représailles à l’attentat à la bombe du 1er avril contre le consulat iranien à Damas, en Syrie, qui a tué plusieurs officiers supérieurs de la Force Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI).

Les habitants des villes iraniennes d’Ispahan et de Tabriz ont signalé une série d’explosions vendredi matin. Selon le New York Times, trois responsables iraniens ont déclaré que la base aérienne militaire près d’Ispahan avait été touchée. L’agence Fars News a rapporté que les explosions ont été entendues près de l’aéroport civil de la ville.

« Le bruit était lié aux tirs des systèmes de défense aérienne d’Ispahan sur des objets suspects », Le général de brigade Siavash Mihandoust, commandant supérieur de l’armée dans la province d’Ispahan, a déclaré vendredi. « Nous n’avons subi aucun dégât » il ajouta.

Le président iranien Ebrahim Raisi a prononcé un discours plus tard dans la journée saluant l’attaque de samedi dernier contre Israël, mais n’a pas mentionné les explosions à Ispahan ou à Tabriz.





Selon Bloomberg, Israël avait prévenu les États-Unis qu’il frapperait l’Iran dans les prochaines 24 à 48 heures. Cela représente un changement par rapport à l’attaque du 1er avril contre la Syrie, lorsque la Maison Blanche en avait été informée alors que la frappe aérienne était déjà en cours, a rapporté le New York Times.

L’Iran a juré de punir Israël mais a attendu 12 jours pour le faire, tout en avertissant les États-Unis de rester en dehors de cette affaire. Téhéran a également publiquement accusé l’ONU de ne pas faire son travail pour rendre justice, affirmant que l’Iran n’avait d’autre choix que de riposter.

Des responsables israéliens anonymes ont déclaré aux médias britanniques que Jérusalem-Ouest frapperait les installations nucléaires iraniennes en cas d’attaque, mais il semble désormais qu’il s’agisse d’une opération psychologique destinée à dissuader Téhéran.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré vendredi qu’il y avait eu « pas de dommage » vers des sites nucléaires en Iran. Le directeur de l’agence, Rafael Grossi, a appelé à « une extrême retenue de la part de tout le monde. »

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