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Une étude fascinante révèle que certains de nos souvenirs ne sont pas conservés dans notre cerveau

Lorsque nous pensons à la mémoire, le cerveau occupe naturellement une place centrale. Du souvenir d’une expérience d’enfance à l’apprentissage d’une nouvelle compétence, notre esprit semble porter le poids du stockage et de la récupération des informations. Et si la mémoire ne se limitait pas au cerveau ? Et si notre corps aussi avait des souvenirs ?

C’est l’idée de base derrière de nouvelles recherches qui suggèrent que les cellules de notre corps, comme les cellules rénales et nerveuses, ont leur propre forme de mémoire. Il est important de noter que nous sommes encore en train d’apprendre comment fonctionnent nos souvenirs.

Les scientifiques ont découvert un phénomène fascinant qu’ils appellent « mémoire corporelle ». Ils ont découvert que les cellules non neuronales peuvent « apprendre » et retenir des informations à partir de modèles de signaux chimiques d’une manière auparavant attribuée uniquement aux neurones.

Un concept numérique de l’activité cérébrale humaine. Source de l’image : Andriy Onufriyenko/Getty Images

Par exemple, lorsqu’elles sont exposées à des stimuli chimiques espacés, ces cellules réagissent plus efficacement qu’à une exposition constante. Cette découverte reflète « l’effet de répétition espacée » observé dans l’apprentissage neuronal traditionnel, où la révision des informations à intervalles améliore mieux la rétention que le bachotage.

L’idée selon laquelle des cellules situées à l’extérieur du cerveau peuvent stocker et rappeler des informations a de profondes implications. Tout d’abord, cela remet en question la croyance de longue date selon laquelle la mémoire est un domaine exclusif des réseaux neuronaux. L’existence de la « mémoire corporelle » ouvre également la porte à de nouvelles possibilités médicales.

En comprenant comment les tissus du corps traitent l’information, les chercheurs pourront, espérons-le, développer des thérapies innovantes pour des maladies telles que la perte de mémoire ou les maladies neurodégénératives. De plus, cette découverte pourrait améliorer les traitements reposant sur des réponses cellulaires, tels que les thérapies médicamenteuses ciblées ou la médecine régénérative.

Au-delà de la médecine, cette recherche remodèle notre façon de percevoir l’interconnectivité du corps. Si les cellules d’organes comme les reins ou le cœur possèdent des capacités semblables à celles de la mémoire, cela pourrait expliquer comment les tissus s’adaptent à des facteurs de stress ou à des traitements répétés au fil du temps. Cela fait également allusion à un système de communication et d’apprentissage plus large et plus complexe au sein de notre corps.

Si les cellules d’organes comme les reins ou le cœur possèdent des capacités semblables à celles de la mémoire, cela pourrait expliquer comment les tissus s’adaptent à des facteurs de stress ou à des traitements répétés au fil du temps. Le concept de mémoire corporelle offre une nouvelle perspective pour explorer la biologie humaine.