Un vote pour le climat est un vote pour l’avenir
Jeudi, il ne devrait y avoir qu’un seul enjeu dominant dans les urnes et c’est l’urgence climatique. Qu’il s’agisse de l’abordabilité, du logement ou de l’emploi, tous les autres problèmes sont liés au climat, la plus grande menace pour la santé humaine et l’économie.
Il y a quelques jours, une violente tempête s’est abattue sur l’Ontario, faisant au moins 10 morts, des maisons et des entreprises endommagées et des centaines de milliers de personnes sans électricité. L’année 2021 a vu la pire saison des incendies de forêt de l’histoire de l’Ontario, tandis que près de 600 personnes sont mortes dans le dôme de chaleur de la Colombie-Britannique et que les cultures vivrières se sont flétries dans les sécheresses des Prairies.
La combustion de combustibles fossiles menace notre survie même sur cette planète, tandis que les coûts immédiats de l’énergie fossile qui s’infiltrent dans tous les aspects de la vie, des maisons à la nourriture en passant par les transports, rendent la vie inabordable. Où le gouvernement est-il responsable de nous sortir de toute urgence des combustibles fossiles et de passer à des énergies renouvelables moins chères ?
Nous pouvons encore renverser notre « code rouge pour l’humanité » – mais seulement avec le bon gouvernement. Alors pourquoi notre gouvernement actuel a-t-il annulé le plafonnement et l’échange, ainsi que des centaines de contrats d’énergie verte, faisant perdre des milliards de revenus à tous les Ontariens?
Pourquoi ont-ils traîné le gouvernement fédéral devant les tribunaux pour perdre la lutte coûteuse qu’ils ont menée contre la tarification de la pollution, l’un des meilleurs outils pour lutter contre les changements climatiques?
Pourquoi sont-ils le seul grand parti à soutenir les autoroutes inutiles et l’étalement urbain, qui aggraveront la crise climatique et la pollution atmosphérique mortelle, sapant notre santé et notre économie pour des générations ? Comment savons-nous à quoi nous attendre lorsque le parti au pouvoir actuel n’a pas de politique claire sur le climat électoral facilement disponible, a été manifestement absent de tant de débats pré-électoraux et ne répond pas aux principaux groupes de citoyens ? Au cours des quatre dernières années, l’Ontario est loin d’avoir atteint sa juste part des réductions d’émissions.
Au milieu d’une élection pendant une pandémie qui ne veut tout simplement pas s’arrêter, une guerre brutale en Europe, des pénuries de logements et des prix qui montent en flèche partout, qui a du temps pour l’environnement ? C’est peut-être le bon moment pour gagner du temps.
Seule une action climatique mondiale massive et urgente peut éviter les scénarios inimaginables auxquels nous sommes confrontés. Cette élection est notre chance de changer les choses. Aucun gouvernement n’a le droit d’ignorer ou de blanchir l’urgence. Les politiciens incapables ou peu désireux de faire face à la crise doivent se retirer. Sinon, les électeurs doivent s’assurer qu’ils ne sont pas élus.
Ce sera une élection pas comme les autres. Il nous reste à peine une décennie, et seulement deux cycles électoraux, pour agir sur le climat. Le prochain gouvernement tracera la voie à suivre au cours des quelques années critiques qui nous restent pour assurer notre avenir intact.
Il y a encore un réel espoir si nous agissons ensemble immédiatement. La COVID a montré que notre bien-être collectif est entièrement interdépendant. La crise climatique n’épargnera méchamment pas ceux qui ont essayé, si d’autres ne l’ont pas fait. Il n’y a jamais eu autant d’enjeux à protéger avec notre voix démocratique.
Cela ne vaut-il pas votre vote ?