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Un service d’espionnage a poussé à l’inscription d’Abdelrazik sur la liste canadienne d’interdiction de vol, selon un tribunal

Politique·Nouveau

Un ancien haut responsable du Service canadien du renseignement de sécurité reconnaît que les services d’espionnage voulaient qu’Abousfian Abdelrazik soit placé sur la liste d’interdiction de vol du Canada.

Abdelrazik poursuit le gouvernement fédéral pour sa détention et ses allégations de torture au Soudan

David Vigneault, alors directeur du SCRS, se prépare à comparaître devant un comité sur la Colline du Parlement à Ottawa le lundi 29 avril 2024. (Justin Tang/La Presse Canadienne)

Un ancien haut responsable du Service canadien du renseignement de sécurité reconnaît que les services d’espionnage voulaient qu’Abousfian Abdelrazik soit placé sur la liste d’interdiction de vol du Canada.

David Vigneault a eu du mal à se rappeler d’autres détails lorsqu’il a témoigné aujourd’hui devant la Cour fédérale dans le cadre de la poursuite civile d’Abdelrazik contre Ottawa au sujet de sa détention et de ses allégations de torture au Soudan.

Abdelrazik, d’origine soudanaise, est devenu citoyen canadien dans les années 1990. Il a été arrêté lors d’une visite en 2003 dans son pays natal pour voir sa mère malade.

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Des agents du SCRS se sont rendus à Khartoum pour l’interroger sur ses liens présumés avec des extrémistes en octobre 2003.

Abousfian Abdelrazik parle au téléphone alors qu’il quitte la Cour fédérale à Ottawa le mercredi 30 octobre 2024. (Adrian Wyld/Presse Canadienne)

Abdelrazik, qui nie toute implication dans le terrorisme, affirme avoir été torturé par les autorités soudanaises pendant deux périodes de détention.

Vigneault a été haut responsable du SCRS de décembre 2006 à juin 2009, est devenu directeur du service d’espionnage en 2017 et a quitté le service plus tôt cette année.

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