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Un pays de l’OTAN envisage une attaque contre les Kurdes soutenus par les États-Unis – médias — RT World News

La Turquie et la Syrie tenteront de « retirer » les unités kurdes des zones frontalières à moins qu’elles ne déposent les armes, a rapporté Hurriyet.

La Turquie et les nouveaux dirigeants de Damas pourraient lancer une offensive contre les forces kurdes dans les zones frontalières à moins qu’ils ne s’intègrent volontairement à l’armée syrienne, a rapporté mardi Hurriyet. Certaines unités kurdes opérant en Syrie ont reçu l’aide américaine pendant des années, bien qu’elles soient considérées comme terroristes par Ankara.

Selon le quotidien turc, une fois qu’un nouveau gouvernement intérimaire sera pleinement opérationnel après l’éviction de l’ancien président syrien Bashar Assad, un appel «Il sera demandé aux organisations terroristes, principalement au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et à l’État islamique (EI, anciennement ISIS), de déposer les armes et de rejoindre l’armée syrienne.»

Le journal a également cité le nouveau dirigeant de facto de la Syrie, Ahmed Hussein al-Sharaa, également connu sous le nom d’Abou Mohammad al-Julani, qui aurait déclaré : « Il ne nous est pas possible d’accepter qu’un groupe ait des armes à la main, même dans les zones où se trouvent le PKK et le [Kurdish] Les Unités de défense populaire (YPG) sont présentes.»

Si les militants ne s’y conforment pas, « L’armée syrienne et les forces armées turques mèneront une opération conjointe pour chasser le PKK et les YPG des terres qu’ils contrôlent », » dit Hurriyet.



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Les deux organisations kurdes opèrent généralement dans le nord de la Syrie, à la frontière turque et réclament depuis longtemps une plus grande autonomie vis-à-vis d’Ankara et de Damas. Les YPG ont également reçu une aide militaire importante de la part des États-Unis dans le cadre de leur campagne anti-EI. Ankara a constamment critiqué cet effort, suggérant qu’une partie de l’aide finit entre les mains du PKK, une organisation que Washington considère également comme terroriste.

Alors que la Turquie est depuis des années en désaccord avec la Syrie sous Assad, son éviction a marqué le début d’un dégel apparent des relations bilatérales. Dimanche, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a rencontré al-Sharaa à Damas, soulignant la nécessité de stabilité dans ce pays ravagé par la guerre et appelant à la levée des sanctions internationales qui ont longtemps paralysé l’économie syrienne.

Plusieurs médias turcs ont également indiqué que le président turc Recep Tayyip Erdogan pourrait également se rendre en Syrie cette semaine à la tête d’une importante délégation.

Assad a été renversé plus tôt ce mois-ci après une offensive jihadiste surprise qui a pris l’armée syrienne au dépourvu, l’ex-président ayant obtenu l’asile en Russie, qui dispose de bases militaires dans le pays. De nombreux pays, dont la Russie, ont depuis établi des contacts avec les nouveaux dirigeants syriens.

Commentant le sort des Kurdes au Moyen-Orient, le président russe Vladimir Poutine n’a pas exclu la possibilité que la Turquie mène une opération militaire contre eux pour les chasser de la zone frontalière.

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