Un juge fédéral a autorisé des étudiants pro-palestiniens à présenter leurs points de vue sur un procès intenté contre l’Université de Californie à Berkeley pour antisémitisme présumé.
La plainte a été déposée à la fin de l’année dernière par le Centre Louis D. Brandeis pour les droits de l’homme selon la loi, une organisation à but non lucratif qui soutient les droits civiques du peuple juif.
Ils soutiennent que l’Université de Berkeley n’a pas réussi à protéger les étudiants et les professeurs contre la discrimination et le harcèlement antisémites parce que l’école n’a pas nettoyé un campement pro-palestinien ni arrêté les manifestations.
Le procès se concentre également sur l’action d’un groupe d’étudiants, Berkeley Law Students for Justice in Palestine. Le groupe était l’un des près d’une vingtaine à avoir adopté des statuts interdisant aux partisans du sionisme de prendre la parole lors de leurs événements.
Le procès déclare : « L’antisionisme est différent de la critique d’Israël ou de l’opposition à la politique du gouvernement israélien. L’antisionisme rejette le droit même d’Israël à exister et refuse aux juifs le droit fondamental à l’autodétermination. »
La nouvelle décision du juge James Donato du tribunal de district américain permet à six étudiants « intervenants » de présenter des moyens de défense supplémentaires que l’université ne peut pas invoquer. C’est selon Le quotidien californienn.
Un avocat représentant les groupes d’étudiants pro-palestiniens affirme que le procès est une tentative de rendre illégale toute critique d’Israël, sous le prétexte fallacieux qu’elle est « antisémite ».
En juin, l’université a déposé une requête auprès du tribunal de district américain du district nord de Californie pour rejeter l’affaire, et une décision est en attente.