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Un incendie ravage l’emblématique société d’exploitation pétrolière du Grand Nil de Khartoum | Actualités sur les conflits

Des images en ligne montrent des nuages ​​de fumée s’élevant de la tour GNPOC.

Une tour de bureaux immédiatement reconnaissable au cœur de la capitale soudanaise est la proie des flammes alors que les combats entre l’armée et un groupe paramilitaire rival entrent dans leur sixième mois.

La tour de la Greater Nile Petroleum Operating Company (GNPOC), située au centre-ville de Khartoum, a pris feu tôt dimanche lors d’affrontements entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF), selon les médias soudanais.

On ne sait pas exactement comment l’incendie s’est déclaré ni si quelqu’un a été tué.

Des images en ligne de l’incendie montraient des nuages ​​de fumée sombre s’élevant de la tour de verre incendiée, l’un des bâtiments les plus hauts de Khartoum.

Les derniers combats dans la capitale ont ravagé par le feu trois tours emblématiques du district d’Al Mugran : le GNPOC, le ministère de la Justice et l’Organisation soudanaise de normalisation et de métrologie.

Le Soudan est secoué par la violence depuis la mi-avril, lorsque les tensions entre l’armée du pays, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, et les RSF, commandées par le général Mohamed Hamdan Dagalo, ont dégénéré en combats ouverts.

Le conflit a réduit Khartoum à une zone de guerre urbaine. Dans le Grand Khartoum, les troupes des RSF ont réquisitionné des maisons civiles et les ont transformées en bases opérationnelles, tandis que l’armée a répondu en bombardant les zones résidentielles, affirment des groupes de défense des droits et des militants.

Dans la région occidentale du Darfour, le conflit s’est transformé en violence ethnique, les RSF et les milices arabes alliées attaquant des groupes ethniques africains, selon des groupes de défense des droits et les Nations Unies.

Le conflit a fait plus de 4 000 morts, selon les chiffres du mois d’août de l’ONU. Cependant, le bilan réel est certainement beaucoup plus élevé, affirment les médecins et les militants.

Le mois dernier, Amnesty International a déclaré que les deux parties belligérantes avaient commis de nombreux crimes de guerre, notamment des meurtres délibérés de civils et des agressions sexuelles.