Un groupe guatémaltèque propose d’aider les recherches dans les pensionnats

OTTAWA –

Une organisation d’anthropologie médico-légale basée au Guatemala tend la main aux peuples autochtones du Canada qui cherchent à récupérer les restes d’enfants sur les terrains d’anciens pensionnats.

Fredy Peccerelli, membre fondateur de la Fondation guatémaltèque d’anthropologie médico-légale, travaille depuis des années pour ramener à la maison les corps des « disparus » – ceux qui sont morts pendant les 36 ans de guerre civile au Guatemala.

Peccerelli dit que leurs fouilles dirigées par des Autochtones identifient en moyenne jusqu’à 125 êtres chers par an, rendant les restes aux membres de la famille et aux communautés.

Il dit que les peuples autochtones du Canada devraient mettre sur pied leur propre équipe médico-légale sans la participation du gouvernement, à l’instar du travail de l’organisation au Guatemala.

Il ajoute que son organisation a travaillé avec des groupes au Mexique et au Rwanda pour former des gens sur la façon de recueillir de l’ADN, de fouiller des tombes et de rapatrier des restes, et est prête à faire de même au Canada.

Le travail de l’organisation a été cité par Kimberly Murray, l’interlocuteur spécial du Canada pour les enfants disparus et les tombes et lieux de sépulture anonymes, comme un exemple de ce qui pourrait arriver au Canada.


Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 4 août 2023.