Un groupe d’extrême droite jugé pour complot d’assassinat de Macron — RT World News

Les accusés auraient conspiré pour commettre une série d’attentats terroristes, dont un coup contre le président français

Treize personnes qui seraient affiliées au groupe d’extrême droite « Les Barjols » (« Les Fous »), qui aurait conspiré pour tuer le président français Emmanuel Macron, ont été jugées mardi devant un tribunal de Paris.

Les accusés – 11 hommes et deux femmes âgés de 22 à 66 ans – ont été accusés de complot en vue de commettre un acte terroriste, passible d’une peine maximale de dix ans de prison. Le procès doit se terminer le 3 février.

Les audiences du tribunal interviennent après une enquête de quatre ans sur le groupe, qui aurait comploté divers actes de violence, notamment des attaques contre des mosquées, des meurtres de migrants et même l’assassinat de Macron lors d’un événement public commémorant l’armistice de la Première Guerre mondiale. , selon l’acte d’accusation. Aucun de ces plans présumés ne s’est jamais concrétisé et certaines des accusations initialement portées contre les suspects ont été abandonnées au cours de l’enquête.

« Il est établi que les projets d’action violente conçus par les membres du groupe Barjols… visaient exclusivement à troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur », l’acte d’accusation lu.



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Le groupe d’extrême droite Barjols a fait son apparition sur Facebook en 2017 et son chef présumé, Denis Collinet, a été arrêté en 2020. L’un des suspects, Jean-Pierre Bouyer, alors âgé de 62 ans, s’est fait remarquer par les forces de l’ordre. après que les services de renseignement intérieurs français ont été informés d’une attaque prétendument imminente contre Macron.

Bouyer a été interpellé en novembre 2018 lors d’une rencontre avec trois proches collaborateurs. Un gilet pare-balles et un couteau de type « commando » ont été saisis. Lors de perquisitions supplémentaires, des policiers français ont également saisi des armes à feu et des munitions au domicile de Bouyer.

Alors que Bouyer a d’abord avoué à la police qu’il avait voulu « tuer Macron » laissant entendre que l’un des complices aurait poignardé le président lors de l’événement, il a déclaré plus tard que les discussions n’avaient été que de simples discussions. « Il admet qu’il y a eu de telles discussions, mais elles ne sont jamais allées plus loin », L’avocate de Bouyer, Olivia Ronen, a déclaré à l’AFP.

Dans l’ensemble, l’équipe juridique des accusés soutient que la thèse de l’accusation était fondée « sur la fiction qu’un acte violent allait se produire », selon l’avocate Lucile Collot, qui insiste sur le fait que les allégations d’un véritable complot terroriste sont « égaré ».

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