Un groupe dénonce les «violations généralisées» des droits des Autochtones au Canada
NEW YORK –
Un important groupe de défense des droits de l’homme affirme que le Canada ne s’attaque pas aux abus de longue date, réprimandant de manière cinglante ce qu’il appelle la politique climatique inadéquate du gouvernement fédéral et les violations des droits des peuples autochtones et des migrants détenus.
Human Rights Watch affirme que plus de deux douzaines de Premières Nations restent soumises à des avis à long terme sur l’eau potable, malgré la promesse du premier ministre Justin Trudeau de ramener ce nombre à zéro.
Le groupe de défense des droits basé à New York affirme également que l’agence frontalière du Canada continue de fonctionner sans surveillance, détenant indéfiniment certains demandeurs d’asile.
Les critiques formulées dans le «Rapport mondial» annuel du groupe s’étendent également à la politique du Canada en matière de changement climatique.
Le rapport blâme le gouvernement pour son financement public à la tête du G20 des projets de combustibles fossiles et les mesures inadéquates pour aider les Premières Nations à s’adapter aux impacts du changement climatique.
Human Rights Watch a eu des mots encourageants, cependant, pour le soutien du Canada à LGBTQ2S+ personnes, soulignant les engagements récents du gouvernement fédéral à l’égard d’un plan d’action national visant à renforcer les droits au pays et à l’étranger.
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 12 janvier 2023.