Un attaquant « trompé d’illusions » accusé d’avoir poignardé un « agent russe » en Suède — RT World News
L’homme armé d’un couteau pensait que son ancien camarade de classe avait été envoyé par le Kremlin pour le harceler, ont rapporté les médias locaux
Un homme de 26 ans a été inculpé cette semaine de la tentative de meurtre de son ancien camarade de classe et du meurtre de sa mère en Suède. Selon les procureurs, l’homme souffrait de troubles mentaux et pensait que la jeune victime faisait partie d’un réseau d’agents russes qui le traquaient.
Les procureurs ont expliqué au tribunal qu’une femme de 25 ans et sa mère de 50 ans avaient été retrouvées gravement poignardées dans un appartement de la ville d’Orebro en février, a rapporté mercredi le journal suédois Aftonbladet. Alors que la mère a succombé à ses blessures et est décédée, la fille a survécu.
Elle a dit aux enquêteurs qu’elle avait entendu frapper à la porte de l’appartement cette nuit-là et l’avait ouverte pour trouver son ancien camarade de classe qui se tenait là. Après un « tendu » interaction au cours de laquelle la mère a menacé d’appeler la police, l’homme aurait pénétré dans l’appartement, aurait sorti un couteau et aurait commencé à frapper les deux femmes.
Selon une image publiée par Aftonbladet, une note tachée de sang trouvée sur les lieux disait : « C’était un agent russe. Slava Ukraini ! – un slogan nationaliste ukrainien qui se traduit par « Gloire à l’Ukraine! »
Les procureurs ont affirmé que l’homme pensait « que la fille faisait partie d’un réseau d’agents russes qui l’ont persécuté et harcelé pendant un certain temps », le journal a paraphrasé. Les avocats ont ajouté que l’homme était « mentalement dérangé » et a souffert de « délires », et qu’il n’y a aucune preuve que le « réseau d’agents russes » existait.
Le suspect a admis avoir visité l’appartement, disant aux enquêteurs qu’il prévoyait de confronter la femme au sujet de ses liens supposés avec le Kremlin. Il a affirmé qu’il avait apporté la note au cas où il serait assassiné et que la mère l’avait d’abord attaqué avec un couteau.
Les procureurs ont rejeté ce dernier argument, déclarant qu’il n’y avait aucune preuve que l’homme avait été attaqué par la mère ou la fille.
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