Un après-midi de septembre, dans son appartement de l’East Village, Jesse Malin apprenait à se tenir debout devant un micro. Il a posé sa main droite sur son genou et a saisi un pied de micro avec sa gauche. Un physiothérapeute se tenait derrière lui au cas où il commencerait à tomber. Il portait un T-shirt jaune orné d’un Lion de Juda, un symbole Rasta qui l’a inspiré.
Au compte de trois, il fit une embardée vers l’avant et se releva, s’accrochant au support pour conserver son équilibre.
« Allons-y, dit-il. « J’ai peur. »
Malin, 57 ans, tient des micros depuis 45 ans, d’abord en tant que pionnier du punk à 12 ans, puis en tant que leader du groupe glam-rock des années 90 D Generation et au cours des deux dernières décennies en tant qu’auteur-compositeur-interprète en tournée.
Mais ce jour-là, il se préparait pour un concert pas comme les autres dans sa carrière. Les 1er et 2 décembre, il se produira en public pour la première fois depuis un an et demi, à la suite d’un rare accident vasculaire cérébral qui l’a laissé paralysé de la taille aux pieds.
Il sera rejoint au Beacon Theatre de Manhattan par certains des amis qu’il s’est fait au cours de sa carrière : Lucinda Williams, Rickie Lee Jones, The Hold Steady, J Mascis, Fred Armisen et bien d’autres. Les bénéfices servent à payer ses factures et dépenses médicales.
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