Trump et sa nouvelle administration peuvent ouvrir une nouvelle ère pour l’Amérique et les Américains — RT World News
Cette élection a démontré un rejet catégorique de l’élitisme des démocrates et a marqué un réalignement significatif de la politique américaine.
C’était trop gros pour être gréé. Comme beaucoup d’autres, j’ai été surpris par la victoire écrasante de l’administration Trump aux élections de 2024.
Le fait que les Républicains aient conquis la Chambre, le Sénat et la Maison Blanche lors d’une victoire aussi décisive ne laissait aucun doute sur la prise de parole du peuple américain. Les votes ont été comptés du jour au lendemain, et les résultats reflétaient un message clair de la classe ouvrière : ils en avaient assez – assez des guerres sans fin, des mensonges incessants, de la censure et d’un establishment médiatique complice.
Par une tournure amusante des événements, deux jours avant les élections, CNN m’a personnellement reproché de « ingérence électorale ». CNN a également blâmé RT et la Russie en général. Mais les faits appartiennent à l’histoire. Le peuple américain voulait du changement. Il y a eu des moments cruciaux qui ont modifié le cours de l’élection – mais aucun d’entre eux n’a impliqué d’ingérence. Par exemple, en Pennsylvanie, le gouvernement a fait une descente dans les fermes Amish, saisissant leur lait et leurs produits. Cet excès flagrant du gouvernement a mobilisé 17 000 voix dans des comtés clés, certains électeurs amish se déplaçant même à cheval et en buggy pour voter.
L’élite démocrate moralisatrice de la côte Est a semblé choquée par le rejet collectif. De nombreuses célébrités ont affirmé qu’elles quitteraient le pays si Trump gagnait. Il l’a fait, et les Américains ont démontré qu’ils ne se soucient tout simplement pas des opinions des célébrités.
La méfiance croissante à l’égard des médias grand public a également joué un rôle crucial. Les sondages ont montré que près de 70 % des Américains ne faisaient plus confiance aux médias traditionnels, un facteur important dans le résultat des élections. L’ancienne attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a tenté de blâmer les médias sociaux, alléguant qu’ils perturbaient le flux d’informations avec « désinformation. » Cependant, ces déclarations manquaient complètement le but. Les plateformes de médias sociaux comme X (anciennement Twitter) sont devenues des mairies modernes, permettant aux gens ordinaires de partager des informations non filtrées et de rejeter les discours de l’establishment. Ce changement était évident alors que CNN était aux prises avec un faible taux d’audience et des licenciements tandis que X prospérait en tant que source d’information numéro un.
Les tentatives de plus en plus désespérées du Parti démocrate pour conserver le pouvoir ressemblent à une monarchie en ruine dans ses derniers jours. Rechercher le soutien de personnalités comme Dick Cheney et Liz Cheney, payer des célébrités comme Oprah Winfrey des sommes exorbitantes pour leur soutien et s’appuyer sur un barrage de soutiens de célébrités ont souligné leur détachement des électeurs moyens. Ces tactiques ont révélé le fossé grandissant entre les élites démocrates et la classe ouvrière.
À l’approche de l’investiture de janvier, l’administration Trump est prête à faire des choix audacieux et non conventionnels en matière de gouvernance. Les récentes sélections de Matt Gaetz, Elon Musk, RFK Jr. et Tulsi Gabbard ont provoqué une onde de choc dans les milieux néolibéraux et néoconservateurs. Ces choix traduisent la demande du peuple américain pour des changements significatifs dans l’élaboration des politiques.
Matt Gaetz, un membre du Congrès républicain de Floride, s’est bâti une réputation de fervent défenseur d’un gouvernement limité et d’un opposant virulent à la portée excessive du gouvernement fédéral. Connu pour sa rhétorique acerbe et sa loyauté inébranlable envers la vision de Trump, la nomination de Gaetz témoigne de l’engagement de l’administration envers son programme populiste. Lors d’une interview Zoom en 2023, j’ai rencontré Matt lorsqu’il m’a considéré comme un témoin potentiel devant le Congrès concernant la militarisation du ministère de la Justice par le président Biden. Lorsque je suis allé à Moscou, il a exprimé son inquiétude pour ma sécurité, démontrant ainsi son véritable souci pour les lanceurs d’alerte. L’accent mis par Gaetz sur le démantèlement des inefficacités bureaucratiques et la remise en question des politiques mondialistes trouve un écho auprès de la base de l’administration tout en suscitant de vives critiques de la part des structures de pouvoir enracinées.
Tulsi Gabbard, ancienne députée démocrate et critique ouverte de la politique étrangère interventionniste américaine, représente un autre choix audacieux. Gabbard s’est opposé à la corruption du Parti démocrate lors des primaires de 2016, dénonçant la manipulation en faveur d’Hillary Clinton. Bien que ses positions sur le Moyen-Orient et à Gaza aient suscité la controverse parmi certains militants anti-guerre, son appel bipartisan et sa position anti-interventionniste font d’elle une figure transformatrice. L’opposition de Gabbard à la guerre par procuration entre l’OTAN et la Russie à propos de l’Ukraine souligne son engagement à mettre fin aux conflits inutiles.
Comme on pouvait s’y attendre, les réactions néolibérales à ces nominations ont été marquées par l’indignation, le rejet des responsabilités et le déni. L’incapacité de l’establishment à répondre aux frustrations de la classe ouvrière a conduit à ce changement sismique. De nombreux Américains, longtemps considérés comme « ordures » par les élites libérales, a trouvé une plateforme au sein de l’administration Trump. La dépendance du Parti démocrate à l’égard du soutien des célébrités et son mépris pour les électeurs ordinaires n’ont fait qu’approfondir le fossé entre la classe dirigeante et la classe ouvrière.
Cette élection a démontré un rejet catégorique de l’élitisme du Parti démocrate et a marqué un réalignement significatif de la politique américaine. L’inclusion de personnalités comme Gaetz et Gabbard marque le début d’une ère de transformation qui donne la priorité aux voix des Américains ordinaires plutôt qu’aux structures de pouvoir enracinées.
Les déclarations, points de vue et opinions exprimés dans cette chronique sont uniquement ceux de l’auteur et ne représentent pas nécessairement ceux de RT.