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Dans un monde où le changement est plus rapide qu’un éclair et où tout et n’importe quoi se passe, certaines choses résistent à l’épreuve du temps.
De toutes les personnes, lieux, situations et choses qui ont façonné ma vie, le Livre des Psaumes a toujours été une présence constante, depuis ma petite enfance.
Ces anciennes prières ont commencé à s’infiltrer dans tout mon être, car elles étaient proclamées à chaque messe à laquelle j’assistais avec ma famille et en tant qu’étudiant à St. Stephen in Streator.
Quand j’étais au début de la vingtaine, je n’étais pas nécessairement engagé dans ma foi, autant que je l’étais à déployer mes ailes et à découvrir qui je suis. Un jour, alors que je marchais après le travail pendant une période particulièrement difficile de ma vie, les mots « Soyez tranquille et sachez que je suis Dieu » m’ont surpris avec clarté au milieu du désordre qui se passait dans ma tête à ce moment-là.
Je ne me souvenais pas avoir entendu ou vu ces mots auparavant, mais il s’avère qu’il s’agit d’un verset bien connu trouvé dans le Psaume 46:10.
Ce verset particulier m’a depuis guidé de manière profonde tout au long de mon parcours d’adulte, en particulier pour apprendre à parler moins et à écouter plus, lorsque je communie avec le Saint. (Note latérale : vous seriez surpris de voir à quel point l’écoute en silence peut conduire à une immense croissance intérieure. Le grand mystique saint Jean de la Croix a dit « Le silence est la première langue de Dieu ». Je suis ici pour vous dire que c’est vrai.)
Vous souvenez-vous de la joie indescriptible que vous ressentiez enfant à Noël et que vous avez ouvert un cadeau surprise que vous ne saviez pas que vous vouliez ?
En 1995, ma mère m’a offert un exemplaire de poche du Livre des Psaumes pour Noël. J’étais là, une femme de 23 ans, ravie, tenant ce petit livre vert près de mon cœur. Au cours des années suivantes, j’ai emporté ce livre avec moi pratiquement partout où j’allais, jusqu’à ce que les pages soient toutes froissées et friables et que les couvertures tombent.
Ce livre, et le Psaume 16 en particulier, étaient littéralement une bouée de sauvetage pour moi lorsque j’étais au milieu d’un grave épisode de dépression et d’anxiété, alors que je vivais seul. Quand je me réveillais pendant la nuit et que je ne pouvais pas me rendormir, le Saint fortifiait ma foi, tout en m’apaisant avec ces mots :
Je bénis l’Éternel qui me conseille;
même la nuit mon cœur m’exhorte.
Je garde toujours l’Éternel devant moi;
avec lui à ma droite, je ne serai jamais ébranlé.
C’est pourquoi mon coeur est dans l’allégresse, mon âme se réjouit;
mon corps demeure aussi en sécurité,
Car tu n’abandonneras pas mon âme au shéol,
et que ton dévot ne voie pas la fosse.
Tu me montreras le chemin de la vie,
joie abondante en ta présence,
les délices à ta droite pour toujours.
Depuis, je reviens à ces versets chaque fois que les choses deviennent difficiles. Ils ne manquent jamais de me donner de l’espoir.
Ma relation avec les Psaumes s’est développée et a évolué au fil des ans, comme elle le fera avec quiconque s’y engage intentionnellement. J’ai trouvé quelques traductions qui utilisent un langage plus féminin, ce qui est important pour moi. Pourtant, la prémisse de ces prières a un pouvoir qui lui est propre, peu importe la façon dont elles sont écrites. Ces jours-ci, une variété de versets me parlent au hasard tout au long de ma journée.
Que vous les lisiez en silence ou à voix haute, ou que vous les écoutiez en communauté, les Psaumes ont une façon mystérieuse de vous transformer au fil du temps, sans oublier de vous offrir à la fois réconfort et correction en cas de besoin.
Permettez-leur de le faire.
Je vous promets que vous serez content de l’avoir fait.
L’ESPRIT COMPTE est une chronique hebdomadaire qui examine les expériences communes à l’esprit humain. Contactez Jerrilyn Zavada Novak à [email protected] pour partager comment vous engagez votre esprit dans votre vie et votre communauté.