Starmer va déclarer quatre menaces majeures pour le monde occidental comme « axe d’instabilité »
Sir Keir Starmer déclarera que le trafic de migrants, le terrorisme, le changement climatique et l’affaiblissement de la démocratie sont les quatre menaces majeures qui pèsent sur les pays occidentaux alors qu’il entame le dernier d’une série d’engagements sur la scène mondiale.
Le leader travailliste dira que les défis communs constituent un « axe d’instabilité » lors d’une apparition à un sommet des politiciens « progressistes » au Canada ce week-end.
Après avoir insisté lors d’un voyage à La Haye sur le fait qu’une coopération plus étroite avec l’UE est essentielle pour lutter contre la criminalité organisée liée à l’immigration, il soutiendra que l’internationalisme est la meilleure protection contre ces quatre menaces.
Sir Keir sera rejoint par le secrétaire fantôme aux Affaires étrangères David Lammy au sommet à Montréal avant une visite prévue à Paris la semaine prochaine pour rencontrer le président français Emmanuel Macron.
La vague d’engagements internationaux a été considérée comme une tentative de paraître comme un homme d’État et de redorer son leadership avant les élections générales probables de l’année prochaine.
Les responsables du travail mettent l’accent sur l’expérience de Sir Keir en tant que directeur des poursuites pénales en faisant valoir qu’il pourrait gérer le crime organisé lié à l’immigration s’il lui remettait les clés du numéro 10.
Le numéro 10 a semblé minimiser l’importance du voyage attendu du chef de l’opposition à Paris, estimant qu’il n’était « pas inhabituel ».
Mais Sir Keir pourrait également envisager une réunion à la Maison Blanche avec le président américain Joe Biden dans les mois à venir, dont les « bidenomics » et la campagne historique en matière de subventions vertes ont suscité l’admiration des travaillistes.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le premier ministre norvégien Gahr Store et Jacinda Ardern, ancienne première ministre de Nouvelle-Zélande, sont parmi les autres personnalités politiques attendues à l’événement de ce week-end, au cours duquel Sir Keir doit exposer sa position en matière de politique étrangère.
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Une querelle politique a éclaté suite à l’indication de Sir Keir selon laquelle les travaillistes chercheraient à conclure un accord de retour à l’échelle européenne qui impliquerait le retrait d’un quota de migrants du bloc.
Les conservateurs ont saisi la suggestion de liens plus étroits avec Bruxelles, affirmant qu’un tel arrangement pourrait conduire à l’arrivée de 100 000 migrants européens au Royaume-Uni chaque année.
En plus des attaques de la droite, le Parti travailliste a fait face aux critiques de Matt Wrack, le président du Congrès des syndicats, qui a déclaré au Guardian que Sir Keir risquait de « se plier à la rhétorique de droite des conservateurs » sur l’immigration.
Les travaillistes ont qualifié le chiffre de 100 000 de « pures ordures » et ont insisté sur le fait que tout partenariat se concentrerait sur les enfants ayant de la famille en Grande-Bretagne plutôt que de rejoindre officiellement le système de quotas officiel de l’UE.
Le parti a déclaré qu’il renforcerait ses liens en matière de renseignement avec l’UE et qu’il stationnerait davantage de policiers britanniques sur le continent dans le cadre des efforts visant à « écraser les gangs criminels » qui profitent des petites traversées en bateau.