« Silence absolu »: les journalistes ont demandé à signer un accord de confidentialité sur le rapport sur la maltraitance d’enfants par l’Église catholique allemande
Des journalistes de la ville allemande de Cologne sont sortis d’une conférence de presse après que des responsables de l’Église catholique leur ont demandé de signer un accord de confidentialité promettant de garder le silence sur un rapport non publié sur la maltraitance des enfants.
L’archidiocèse de Cologne a organisé l’événement pour discuter de la méthodologie du rapport, qui, selon l’archevêque Rainer Maria Woelki, était la raison pour laquelle il n’avait toujours pas été rendu public, selon Deutsche Welle.
Les huit journalistes invités au briefing ont vu une version expurgée du document et ont demandé aux responsables de l’église de garder le silence sur les informations concernant les agresseurs présumés et leurs crimes.
Tous les participants auraient rejeté les demandes de signature de l’accord de confidentialité, qui se lisait apparemment: « Le journaliste s’engage à garder le silence absolu sur ces informations. »
Aussi sur rt.com
Et au nom de Dieu? Le pape François envisage de « réparer » le capitalisme mondial – avec l’aide des Rothschild, des Rockerfeller et de Mastercard
Woelki a été accusé de dissimulation en n’informant pas le Vatican d’une allégation d’abus sexuel impliquant un prêtre datant de 2014, après que Woelki soit devenu archevêque de Cologne.
Il avait initialement promis un rapport sur les allégations d’abus à Cologne en 2018, mais il a retardé sa publication à la fin du mois d’octobre, affirmant que c’était « pas juridiquement valide, » contenait des préjugés et avait des problèmes quant à sa méthodologie.
« De graves erreurs ont été commises à plusieurs reprises pendant des décennies », Woelki a admis en novembre, alors qu’il accusait deux de ses prédécesseurs, Joseph Hoffner et Joachim Meisner, d’avoir dissimulé des abus sexuels à Cologne.
Un expert en droit pénal local, Bjorn Gercke, aurait maintenant été invité à rédiger un nouveau rapport qui sera publié en mars.
Le cabinet d’avocats munichois Westpfahl Spilker Wastl, qui gérait le rapport, a nié les allégations de Woelki selon lesquelles il n’était pas méthodologiquement valable.
Vous aimez cette histoire? Partagez le avec un ami!
Discussion about this post