Saison des impôts 2023 : certains travailleurs à la demande ne déclarent pas tous leurs revenus
Alors que de plus en plus de Canadiens acceptent des concerts parallèles créatifs pour joindre les deux bouts, un nouveau sondage suggère que certains ne comprennent peut-être pas pleinement les implications fiscales d’avoir une agitation parallèle.
L’enquête, menée par H&R Block Canada, a révélé que 44 % des travailleurs canadiens à la demande sont prêts à risquer les conséquences de ne pas réclamer tous leurs revenus cette saison fiscale alors que le coût de la vie continue d’augmenter.
« Bien qu’il soit facile de penser que de plus petits montants peuvent passer inaperçus, en ne déclarant pas tous leurs revenus à l’Agence du revenu du Canada (ARC), les Canadiens courent le risque de ne pas simplement devoir payer le plein montant d’impôt dû s’ils sont vérifiés. – mais ils se verront également facturer des intérêts et pourraient faire face à des pénalités substantielles s’ils sont découverts », a déclaré Yannick Lemay, responsable du programme d’apprentissage et fiscaliste chez H&R Block Canada, dans un communiqué de presse.
Pour 74 % des travailleurs canadiens à la demande, ces types d’emplois s’ajoutent à leur principale source de revenus, comme leur emploi à temps plein.
Et bien que l’industrie du travail à la demande soit en croissance, un travailleur sur cinq (23%) a déclaré ne pas bien comprendre comment ce type de revenu doit être déclaré au moment des impôts.
Malgré le fait que le fait de ne pas réclamer tous les revenus au moment des impôts est considéré comme une évasion fiscale et constitue une infraction pénale, près de la moitié ont indiqué dans l’enquête qu’ils étaient prêts à risquer de ne pas réclamer les revenus de leurs activités secondaires.
C’est une statistique inquiétante, étant donné que les conséquences de l’évasion fiscale pourraient signifier devoir payer le montant total des impôts dus, plus les intérêts et les sanctions civiles imposées par l’ARC, être condamné à une amende pouvant atteindre 200 % des impôts éludés, ou même exécuter le risque d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.
« La bonne nouvelle est qu’il existe littéralement des centaines de déductions et de dépenses potentielles qui peuvent être réclamées ; dont beaucoup remettent de l’argent dans votre poche », a déclaré Lemay.
«La main-d’œuvre de concert est incroyablement diversifiée, donc la navigation dans les avantages fiscaux peut être complexe. Ce qui est important, c’est de bien comprendre votre situation fiscale spécifique, afin de ne pas laisser d’argent sur la table par inadvertance lors de la déclaration de vos impôts. »
Le sondage a également révélé que 85 % des Canadiens craignent que leur revenu ne puisse suivre la hausse de l’inflation, et 63 % des travailleurs à la demande signalent l’inflation comme une motivation majeure pour prendre un service.
En fait, l’année dernière, il y a eu une augmentation du nombre de personnes travaillant dans l’économie des concerts. En 2023, 28% ont déclaré avoir accepté un travail à la demande, contre 13% en 2022.
Le travail à la demande au Canada pourrait continuer à croître, car 15 % des répondants au sondage ont déclaré qu’ils envisageaient de se lancer dans l’économie du travail à l’avenir en raison de la hausse de l’inflation affectant les coûts de la vie de base tels que l’épicerie et le loyer mensuel.
Selon le Gig Economy Data Hub, le travail à la demande est classé comme une activité génératrice de revenus en dehors des relations employeur-employé standard à long terme. Des exemples de ces emplois incluent les travaux de construction, la conduite d’Uber, le travail indépendant ou la promenade de chiens.