“L’issue du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie a créé une onde de choc à travers le pays et l’Europe. L’extrême droite, longtemps reléguée au second plan, est désormais la force politique dominante, menant avec une avance significative.
Cette montée du nationalisme en Roumanie n’est pas un phénomène isolé, mais s’inscrit dans une tendance plus large observée à travers l’Europe. L’extrême droite, avec son discours anti-immigration et euro-sceptique, a su tirer profit des frustrations et des peurs de nombreux citoyens.
Les résultats du premier tour ont été accueillis avec consternation par de nombreux observateurs qui craignent pour l’avenir de la démocratie en Roumanie. L’Union européenne, déjà aux prises avec la montée de l’extrême droite en Hongrie et en Pologne, pourrait avoir du mal à contenir cette vague nationaliste.
La question qui se pose maintenant est de savoir si l’extrême droite pourra transformer son avance au premier tour en une victoire définitive. Cela dépendra en grande partie de la mobilisation des électeurs au second tour. Les partis de gauche et du centre- droit, même s’ils sont en désaccord sur de nombreux points, pourraient s’unir pour tenter de contrer la montée de l’extrême droite.
Quoi qu’il en soit, le premier tour des élections présidentielles en Roumanie a montré que le paysage politique est en train de changer radicalement. Ce qui était autrefois impensable est maintenant une réalité : l’extrême droite est une force politique à prendre au sérieux.”