Carlos Ghosn, figure emblématique de l’industrie automobile, a récemment affirmé que Renault est revenu à ce qu’il était avant 1999: un « petit constructeur européen sans aucune présence mondiale ». Cette déclaration soulève plusieurs questions sur l’évolution de la marque et son positionnement actuel sur le marché.
Avant 1999, Renault était en effet principalement un acteur local, avec une présence significative sur le marché européen, mais limitée au niveau mondial. L’arrivée de Ghosn à la tête de l’entreprise a marqué une phase d’expansion internationale, avec notamment la création de l’alliance Renault-Nissan, qui a permis à la marque de devenir un acteur global.
En revenant à ce qu’il était avant 1999, Renault semble donc faire un retour aux sources. Cela peut être interprété comme une volonté de se recentrer sur ses forces, en se concentrant sur les marchés où elle a une forte présence et une bonne connaissance. Cette stratégie peut permettre à Renault de renforcer sa position sur ces marchés, en offrant des produits et services adaptés aux besoins locaux.
Cependant, cette stratégie présente aussi des risques. En se concentrant principalement sur l’Europe, Renault pourrait manquer des opportunités de croissance sur les marchés émergents, où la demande pour les automobiles est en forte croissance. De plus, en limitant sa présence mondiale, Renault pourrait être plus vulnérable aux fluctuations du marché européen.
En conclusion, si la déclaration de Carlos Ghosn sur le retour de Renault à ses origines est vraie, cela pourrait marquer une nouvelle phase pour la marque. Une phase où l’accent serait mis sur le renforcement de sa position sur le marché européen, tout en naviguant avec prudence sur la scène mondiale. Seul l’avenir nous dira si cette stratégie s’avérera fructueuse pour Renault.