RDC: Au moins 12 morts, 50 blessés dans l’attaque d’une église
CNN
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Des fidèles lors d’un service religieux en République démocratique du Congo (RDC) ont été tués dimanche lorsqu’une bombe a explosé par un groupe lié à l’État islamique, a annoncé le gouvernement.
Au moins 12 personnes ont été tuées et au moins 50 blessées lorsqu’une bombe a explosé lors d’un service religieux dimanche dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), selon le gouvernement et l’ONU.
L’attaque a été « visiblement perpétrée » par des membres du groupe rebelle des Forces démocratiques alliées (ADF), qui a des liens avec l’EI, « contre des citoyens en plein culte dans la paroisse de la 8e Communauté des Églises pentecôtistes du Congo » dans la ville de Kasindi. au Nord-Kivu, ministère des Communications de la RDC m’a dit Dimanche, ajoutant, « le gouvernement condamne fermement l’attentat à la bombe ».
L’Etat islamique a revendiqué la responsabilité de l’attaque par le biais de son agence de presse de propagande Amaaq, qui a affirmé que des combattants de l’Etat islamique avaient placé un engin explosif improvisé (EEI) dans l’église.
CNN n’est pas en mesure de vérifier ces affirmations de manière indépendante.
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré dimanche dans un communiqué que le Service de l’action antimines des Nations Unies (UNMAS) « soutient les autorités congolaises dans la conduite de l’enquête sur les circonstances de l’incident ».
« Le Secrétaire général réitère que les Nations Unies, par l’intermédiaire de son Représentant spécial en République démocratique du Congo, continueront à soutenir le gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour ramener la paix et la stabilité dans l’est du pays », a déclaré Dujarric. dans la déclaration.
La force de maintien de la paix des Nations Unies dans le pays, la MONUSCO, a également condamné « l’attentat lâche et ignoble » dimanche et a présenté ses condoléances « aux familles des victimes, au peuple congolais et au gouvernement » de la RDC.
Des vagues de violence ont persisté dans la province du Nord-Kivu en RDC, malgré les efforts déployés par le gouvernement et les forces internationales de maintien de la paix pour les endiguer.