Pendant la période des fêtes et autres moments de célébration, l’alcool coule souvent à flot. Mais combien c’est trop ?
En bref, qu’est-ce qui constitue une « consommation excessive d’alcool » et quels sont les effets potentiels sur la santé ?
La plupart des gens comprennent la consommation excessive d’alcool comme « boire pour se saouler », a déclaré Dr Ryan Marinotoxicologue et professeur agrégé à la Case Western Reserve University. Mais le Institut national sur l’abus d’alcool et l’alcoolisme (NIAAA) propose une définition plus précise.
La consommation excessive d’alcool fait référence au moment où une personne consomme suffisamment d’alcool dans un délai d’environ deux heures pour augmenter son niveau de consommation. taux d’alcoolémie (BAC) à 0,08 % ou plus. Cela représente au moins 0,08 gramme d’alcool par décilitre de sang, et pour les adultes moyens, cela représente environ quatre verres ou plus pour les femmes et cinq verres ou plus pour les hommes. Aux États-Unis, une boisson standard contient 0,6 once (14 grammes) d’alcool pur ; cela se traduit par environ 12 onces de bière, 5 onces de vin ou 1,5 once de spiritueux distillé.
Le seuil de consommation excessive d’alcool est plus bas pour les femmes parce que leur corps a généralement plus de graisse et moins d’eau que les hommes de même poids. Comme l’alcool se dissout dans l’eau et non dans les graisses, les femmes atteignent donc un taux d’alcoolémie plus élevé que les hommes après avoir bu la même quantité.
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Il existe notamment un comportement encore plus extrême que la consommation excessive d’alcool, connu sous le nom de consommation d’alcool à haute intensité. La NIAAA définit cela comme une consommation d’alcool à des niveaux deux fois ou plus supérieurs aux seuils de consommation excessive d’alcool – donc 10 verres ou plus pour les hommes, ou huit ou plus pour les femmes, dans un délai d’environ deux heures.
Quels sont les risques pour la santé liés à la consommation excessive d’alcool ?
A court terme, puisque l’alcool ralentit l’activité cérébraleles réflexes d’une personne après une consommation excessive d’alcool sont plus lents que la normale, ce qui peut entraîner des accidents tels que des chutes, des noyades et des accidents de voiture. Cette activité cérébrale supprimée rend également les gens plus susceptibles de s’engager dans des comportements à risque, tels qu’une activité sexuelle à risque ou la violence, a déclaré Église de Sarahpsychologue et PDG de Wholeview Wellness, un centre de traitement de la toxicomanie à New York.
Boire trop d’alcool en séance altère l’hippocampeune zone cérébrale essentielle à la formation des souvenirs. Cela peut entraîner des évanouissements, empêchant une personne de se souvenir de ce qui s’est passé alors qu’elle était en état d’ébriété.
Lorsque le taux d’alcool dans le sang devient excessivement élevé, les zones du cerveau responsables des fonctions vitales, comme la respiration, le rythme cardiaque et la vigilance, commencent également à s’arrêter. Ceci s’appelle intoxication alcooliqueet cela peut entraîner des vomissements, des convulsions, le coma ou même la mort.
Effets sur la santé de la consommation excessive d’alcool à répétition
Un seul épisode de consommation excessive d’alcool peut provoquer ces effets immédiats, et probablement un gueule de bois le lendemain matin. Des consommations excessives d’alcool répétées peuvent avoir de graves effets à long terme sur la santé physique et mentale.
C’est le travail du foie de décomposer l’alcool, donc si vous buvez plus d’alcool que ce que l’organe peut traiter, il peut être gravement endommagé, entraînant maladie du foie. Consommation excessive et fréquente également affecte le coeur. La consommation excessive d’alcool est liée à l’hypertension artérielle et, avec le temps, cela met le cœur à rude épreuve et peut entraîner maladie cardiovasculaireaugmentant le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.
Une consommation excessive d’alcool à long terme endommage également les nerfs, conduisant parfois à « neuropathie alcoolique » Les symptômes comprennent un engourdissement, des sensations douloureuses dans les bras et les jambes et des difficultés à marcher.
Il y a aussi preuves suffisantes établir un lien avec une consommation excessive d’alcool à des taux plus élevés de divers cancers. « Le taux de cancer de l’œsophage, de l’estomac, du pancréas, [and] le foie est élevé chez les personnes qui boivent de grandes quantités d’alcool à plusieurs reprises », a déclaré Linnéa Axmandoyen associé du University of Phoenix College of Nursing.
C’est aussi perturbe la santé intestinale. L’intestin abrite une grande communauté de bactéries, le « microbiome intestinal », et « la consommation excessive d’alcool peut entraîner une dysbiose intestinale, un déséquilibre du microbiome intestinal », a déclaré Trista Meilleurdiététiste. Cela signifie que certains types de bactéries intestinales devenir trop abondanttandis que d’autres diminuent, avec des effets négatifs.
L’alcool peut simultanément affaiblir la muqueuse intestinale, la rendant plus perméable, ce qui peut permettre à des substances nocives de pénétrer dans votre circulation sanguine, a ajouté Best. Cela peut contribuer à un intestin chronique inflammation.
La consommation excessive d’alcool augmente le risque de développer une trouble lié à la consommation d’alcool (AUD), une maladie qui provoque un besoin impérieux d’alcool, une perte de contrôle en buvant et un état émotionnel négatif lorsqu’on ne boit pas. Tous ceux qui boivent de façon excessive n’ont pas un AUD, mais leur risque accru est important.
La consommation d’alcool de haute intensité amplifie tous ces risques de consommation excessive d’alcool, a déclaré Dr Rostislav Ignatovpsychiatre et médecin-chef de The Haven Detox, un groupe de centres de traitement de la toxicomanie. À court terme, une intoxication alcoolique grave ou une arrêt d’organe sont plus probables en cas de consommation d’alcool de haute intensité qu’en cas de consommation excessive d’alcool. À long terme, le premier accélère le risque de développer des lésions organiques et un cancer généralement liés à la consommation excessive d’alcool, a-t-il déclaré.
« Toute personne préoccupée par sa consommation d’alcool devrait parler à un professionnel de la santé pour déterminer quelles options de traitement lui conviennent », a déclaré Peter Vernigpsychologue et vice-président des services de santé mentale des Recovery Centers of America.
Les options de traitement vont des programmes pour patients hospitalisés, dans lesquels vous séjournez dans un établissement, aux groupes de thérapie ambulatoires et aux conseils. Il existe également des médicaments sur ordonnance, tels que naltrexonequi aident à réduire les envies d’alcool et la dépendance. « La chose la plus importante à faire est de tendre la main et d’entamer la conversation », a souligné Vernig.
Cet article est uniquement à titre informatif et n’est pas destiné à offrir des conseils médicaux ou de santé mentale.
