Des membres du cabinet de Donald Trump auraient discuté de la possibilité de démettre le président américain de ses fonctions après que ses partisans aient pris d’assaut le Capitole.
Les discussions ont porté sur le 25e amendement à la Constitution américaine, qui permet la révocation d’un président par le vice-président et le cabinet s’il est jugé « incapable de s’acquitter des pouvoirs et devoirs de sa fonction ».
CNN a cité des dirigeants républicains anonymes disant que le 25e amendement avait été discuté, affirmant qu’ils avaient décrit Trump comme « incontrôlable ».
Le 7 janvier, le représentant républicain américain Adam Kinzinger s’est joint aux appels en faveur du 25e amendement à invoquer pour démettre M. Trump de ses fonctions.
« Tout indique que le président s’est détaché, non seulement de son devoir ou même de son serment, mais de la réalité elle-même », a déclaré M. Kinzinger dans une vidéo publiée sur Twitter.
M. Kingzinger a déclaré qu’il agissait seul mais ne serait pas surpris si d’autres républicains le suivaient.
Nancy Pelosi, présidente de la Chambre, a publié une déclaration le dimanche 10 janvier, annonçant qu’elle donnerait à Mike Pence, vice-président, 24 heures pour commencer le processus d’invocation du 25e amendement visant à démettre M. Trump de ses fonctions. S’il choisit de ne pas le faire, la Chambre entamera une procédure de destitution.
Bien qu’il soit peu probable que M. Pence invoque le 25e amendement, selon des sources de CNN, le vice-président ne l’a pas exclu et souhaite conserver l’option au cas où M. Trump deviendrait « plus instable ».
Ce n’est pas la première fois de sa présidence que l’amendement est évoqué à propos de M. Trump.
Il y a deux ans, un récit explosif d’un haut responsable de l’administration de M. Trump a affirmé que le cabinet était tellement inquiet par le comportement erratique et impulsif du président qu’il a discuté de l’utilisation du 25e amendement pour le retirer du pouvoir.
Publié dans le New York Times, l’éditorial anonyme a révélé que de hauts responsables envisageaient de déployer la mesure extrême pour évincer le président.
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