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Qubit qui rend la plupart des erreurs évidentes désormais disponible pour les clients

Nous approchons de la fin de l’année et il y a généralement un flot d’annonces concernant les ordinateurs quantiques, en partie parce que certaines entreprises veulent respecter les calendriers promis. La plupart d’entre elles impliquent des améliorations évolutives par rapport aux générations précédentes de matériel. Mais cette année, nous avons quelque chose de nouveau : la première entreprise à commercialiser une nouvelle technologie qubit.

Cette technologie s’appelle un qubit à double rail et vise à rendre la forme d’erreur la plus courante facile à détecter dans le matériel, rendant ainsi la correction des erreurs beaucoup plus efficace. Et tandis que le géant de la technologie Amazon les expérimente, une startup appelée Quantum Circuits est la première à donner au public un accès aux qubits à double rail via un service cloud.

Bien que la technologie soit intéressante en soi, elle nous ouvre également une fenêtre sur la façon dont le domaine dans son ensemble envisage de faire fonctionner l’informatique quantique avec correction d’erreurs.

Qu’est-ce qu’un qubit double rail ?

Les qubits à double rail sont des variantes du matériel utilisé dans les transmons, les qubits privilégiés par des entreprises comme Google et IBM. L’unité matérielle de base relie une boucle de fil supraconducteur à une minuscule cavité qui permet aux photons micro-ondes de résonner. Cette configuration permet à la présence de photons micro-ondes dans le résonateur d’influencer le comportement du courant dans le fil et vice versa. Dans un transmon, des photons micro-ondes sont utilisés pour contrôler le courant. Mais il existe d’autres sociétés qui disposent d’un matériel qui fait l’inverse, contrôlant l’état des photons en modifiant le courant.

Les qubits à double rail utilisent deux de ces systèmes reliés entre eux, permettant aux photons de se déplacer d’un résonateur à l’autre. Grâce aux boucles supraconductrices, il est possible de contrôler la probabilité qu’un photon se retrouve dans le résonateur gauche ou droit. L’emplacement réel du photon restera inconnu jusqu’à ce qu’il soit mesuré, permettant au système dans son ensemble de contenir un seul bit d’information quantique : un qubit.