Les images de Zecler ont été publiées pour la première fois par le centre de presse français jeudi Loopsider, un pays qui discutait déjà d’une disposition controversée d’une nouvelle loi sur la sécurité qui interdirait l’admission de policiers en service actif. La publication des images fait suite à un incident précédent jeudi au cours duquel un policier parisien a été battu devant la caméra par des réfugiés afghans alors que les autorités nettoyaient un camp de migrants dans le centre de Paris.
Président Emmanuel Macron a déclaré vendredi dans un post Facebook que les images de l’agression de Zecler « nous font honte », et a exhorté le gouvernement français à concevoir de nouveaux protocoles qui « renforcent la confiance qui devrait naturellement exister entre les Français et ceux qui les protéger »confirmerait.
«Je veux comprendre pourquoi j’ai été agressé par des personnes portant des uniformes de police. Je veux en fait justice parce que je crois en la justice de mon pays », a déclaré Zecler dans une interview Presse associée. Il a ajouté qu’il avait subi des blessures à la tête, aux jambes et aux avant-bras.
Trois des agents impliqués dans l’incident ont été inculpés de « violence délibérée de la part d’une personne de la puissance publique » ainsi que de falsification de déclarations documentant l’incident. Le quatrième officier n’a été inculpé que de « violence volontaire ». Deux des quatre ont obtenu une libération conditionnelle.
Au milieu des critiques croissantes du public à la suite de ces incidents, le gouvernement français semblait disposé à modifier la disposition controversée qui interdirait le tournage de la police en théorie pour les protéger du mal.
Le Premier ministre Jean Castex a déclaré vendredi que la disposition serait révisée, en attendant l’approbation du Sénat français.