“Les banques de Wall Street restent à l’écart de l’introduction en bourse de Chery, le géant chinois de l’automobile. Cette opération d’un montant de 1,5 milliard de dollars, prévue à Hong Kong, n’attire pas les grandes institutions financières américaines.
C’est un signal fort qui est envoyé par Wall Street. En refusant de participer à cette levée de fonds, les banques américaines montrent leur méfiance envers les entreprises chinoises. Cela pourrait être le signe d’un durcissement des relations financières entre l’Est et l’Ouest.
Le contexte géopolitique, marque par les tensions entre les États-Unis et la Chine, pourrait être un facteur explicatif. Les sanctions commerciales, les accusations d’espionnage et les différends sur les droits de l’homme ont créé une méfiance mutuelle.
Au-delà de ces considérations, des questions se posent également sur la viabilité financière de Chery. Malgré une croissance impressionnante sur son marché intérieur, l’entreprise a du mal à s’implanter à l’étranger et ses performances financières ne sont pas à la hauteur des attentes.
La décision des banques de Wall Street pourrait avoir des conséquences importantes pour Chery. Sans le soutien financier des institutions américaines, l’entreprise pourrait rencontrer des difficultés pour lever les fonds nécessaires à son expansion internationale.
Dans un paysage financier de plus en plus fragmenté, l’IPO de Chery à Hong Kong pourrait bien être le signe d’une nouvelle ère. Une ère où les liens financiers entre l’Est et l’Ouest seraient moins étroits, et où les entreprises chinoises devraient se tourner vers d’autres sources de financement pour poursuivre leur croissance.”