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pour Jean-Luc Mélenchon, le gouvernement Barnier va tomber «entre le 15 et le 21 décembre»

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Invité ce dimanche de France 3, l’ancienne candidate LFI à la présidentielle a rappelé que Lucie Castets, première-ministre de la gauche, restait la prétendante du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon.

Le gouvernement de Michel Barnier va-t-il tenir longtemps ? Nommé il ya deux mois et demi à Matignon après la très longue séquence politique des législatives anticipées suivies de la recherche d’un premier ministre, le Savoyard à su, grâce à une alliance fragile entre la droite et le camp présidentiel, se maintient pour l ‘instant contre les deux blocs d’opposition. Si les discussions sont parfois houleuses à l’Assemblée nationale, entre le Nouveau Front populaire (NFP) et le bloc nationaliste (Rassemblement national et ciottistes), Michel Barnier trace son sillon. Y compris en cette période de débats budgétaires.

Alors qu’il a annoncé cette semaine son « probable » Recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi de finances 2025, Michel Barnier s’attend à une voire plusieurs motions de censure pour le faire tomber dans la foulée. La gauche en déposera une. Le parti à la flamme cache davantage son jeu, même s’il ne montre pas pour l’instant une volonté de renverser l’ancien négociateur en chef du Brexit. Si la pérennité du gouvernement dépendra de la position des troupes de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, lui, en est persuadé : il ne va pas durer. Invité ce dimanche de France 3, l’ancien candidat insoumis à la présidentielle a jugé que l’équipe en place «va tomber entre le 15 et le 21 décembre» prochains.

Mélenchon « incité à y aller »

Dans ce scénario, la figure tutélaire de La France Insoumise assure qu’Emmanuel Macron devra choisir un nouveau premier ministre. L’occasion de «rappeler solennellement» que Lucie Castets «reste» la candidate du NFP pour Matignon, malgré le refus du président de la République de la nommer à la fin du mois d’août au nom de la stabilité institutionnelle. «C’est la position des Insoumis, pas celle des socialistes. On a passé des heures à discuter de ça, on ne va pas recommencer à chaque fois qu’il ya un changement de gouvernement»a-t-il lancé.

Évoquant un autre scénario politique, celui d’une misère, à ce jour très improbable, d’Emmanuel Macron, et donc d’une présidentielle anticipée, l’ancien député de Marseille laisse apparaître davantage ses ambitions. «Compte tenu de (fils) rôle moral éminent à l’intérieur du mouvement insoumis»dit Jean-Luc Mélenchon «participer activement à la stratégie». « Si c’est une élection qui a lieu tout de suite, sans doute que je peux être incité à y aller. Si c’est en 2027, nous avons une relève suffisante»un développé Jean-Luc Mélenchon. Qui a répété avec un sourire en coin son souhait d’être «remplacé». «Vous faites tous comme si ce n’était pas le cas…»

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