Pour Google India, une question de la Cour suprême
La Cour suprême a demandé lundi à Google India, enfermé dans une bataille juridique sur une lourde amende de Rs 1337 crore, s’il suivra le même régime en Inde qu’en Europe en ce qui concerne les applications préinstallées dans les smartphones mobiles basés sur Android.
Le tribunal de première instance entendait un plaidoyer du géant américain de la technologie contre une ordonnance du National Company Law Appellate Tribunal (NCLAT) refusant une suspension provisoire du régulateur de la concurrence lui imposant une amende de Rs 1337 crore.
Un banc du juge en chef DY Chandrachud et des juges PS Narasimha et JB Pardiwala a demandé à l’avocat principal AM Singhvi, comparaissant pour le cabinet américain, de clarifier cet aspect lors de la prochaine audience.
« Google appliquera-t-il le même régime en Inde que vous l’avez en Europe ? Veuillez réfléchir à cela et revenir. Nous entendrons cette affaire mercredi », a déclaré le banc.
L’observation est intervenue après que le solliciteur général supplémentaire N Venkataraman, représentant la Commission de la concurrence de l’Inde (CCI), a déclaré que Google s’était conformé à une ordonnance similaire adoptée par la Commission européenne.
L’ASG a allégué que l’entreprise faisait preuve de discrimination à l’égard des consommateurs indiens.
Singhvi a indiqué que la conformité en Europe concernait le dégroupage standard de l' »accord de distribution d’applications mobiles » (MADA) de Google.
Le NCLAT avait refusé le 4 janvier une suspension provisoire sur ordonnance du régulateur de la concurrence et avait demandé à Google de déposer 10% du montant de l’amende.
Le NCLAT a admis le défi du géant de la recherche à la CCI infligeant une amende de Rs 1 337,76 crore pour avoir abusé de la position dominante de son système d’exploitation pour smartphone Android dans le pays.
Singhvi avait mentionné plus tôt la question demandant une audience urgente.
L’avocat principal a déclaré que des instructions extraordinaires avaient été adoptées par la Commission indienne de la concurrence (CCI) et que l’ordonnance devait être respectée d’ici le 19 janvier.
La CCI avait demandé en octobre dernier à Google d’autoriser les utilisateurs de smartphones sur la plate-forme Android à désinstaller des applications et à les laisser sélectionner un moteur de recherche de leur choix.
Cette ordonnance devait entrer en vigueur le 19 janvier.
(À l’exception du titre, cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d’un flux syndiqué.)