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Pour ceux qui connaissent, le choix de Paris est le San Regis

Les hôtels chics ne manquent pas à Paris. Mais très peu offrent le confort et l’intimité d’un luxueux appartement parisien couplés au service cinq étoiles d’un grand hôtel. Autrement dit, à l’exception du Hôtel San Régisle joyau centenaire emblématique du huitième arrondissement qui a accueilli Richard Avedon, Lauren Bacall, Gene Kelly, Louis Malle, Jacqueline Bisset, Romy Schneider et bien d’autres.

Situé au cœur du prestigieux Triangle d’Or, à quelques pas de l’avenue Montaigne, le San Régis séduit presque immédiatement avec sa façade néoclassique et son design intérieur plus « hôtel particulier » qu’hôtel classique. Les 30 chambres et 12 suites arborent des étoffes de soie et des revêtements muraux de Pierre Frey, Manuel Canovas, Braquenié, Hermès, Brunschwig, Sahco, Baker, Colefax, Lelievre et Edmond Petit, entre autres, qui mettent en valeur fauteuils enveloppants, objets et marbres italiens. Des meubles d’époque européenne remplissent les chambres aux côtés de nuances de bleu, de tons neutres et de variations de rouges et de jaunes dorés. Surplombant la place François Premier, quatre suites junior avec terrasses privatives surplombent les toits de Paris avec vue sur la Tour Eiffel au loin.

L’histoire du San Régis est aussi profondément ancrée dans l’histoire parisienne que son décor. En 1857, Edmond Petit ordonna la construction du bâtiment pour en faire sa résidence privée. A cette époque, l’avenue des Champs-Elysées était déjà devenue le lieu de rendez-vous de la société parisienne. En 1923, Simon André Terrail, propriétaire du célèbre restaurant La Tour d’Argent et du somptueux hôtel George V, acquiert l’élégante résidence, souhaitant en faire un hôtel de luxe qui serait le centre de la mode, du divertissement et des affaires. mondes. Le San Régis accueillait de nombreux touristes anglais pour qui Paris était une destination prisée.

La propriété doit son atmosphère de maison de famille à Elie Georges, qui rachète l’hôtel en 1984. Soucieux de respecter l’esprit originel de l’hôtel, Georges poursuit de subtiles rénovations et mises au goût du jour, qu’il confie à l’architecte d’intérieur Pierre-Yves Rochon. Georges sélectionne les œuvres et les objets et fait restaurer des meubles anciens tout en acquérant des tableaux, des sculptures et des œuvres en porcelaine. Georges fait alors appel à ses deux frères, Maurice et Joseph, et ils constituent ensemble l’équipe familiale qui gère l’hôtel fraîchement rénové. Ensemble, ils font du San Régis un hôtel cinq étoiles, plein d’élégance et de charme discret. Les trois frères ont dirigé l’hôtel pendant 35 ans avant de remettre les clés aux filles de Georges, Sarah, ingénieure dans l’industrie cosmétique, et Zeina, responsable marketing du luxe en 2017.

Sarah et Zeina ont apporté leur propre touche à la propriété, notamment un nouveau restaurant et un chef exécutif. Inspiré d’une esthétique japonaise de la seconde moitié du XIXe siècle, l’hôtel-restaurant Les Confidences présente des tables noires brillantes juxtaposées à de douces étoffes de soie vert d’eau et des murs végétalisés en verre qui donnent sur les jardins en trompe-l’œil.

La chef Michele Fanciullo dirige les cuisines depuis 2022. Elle s’est formée aux côtés du chef étoilé David Bizet à l’hôtel Georges V et a apporté avec elle une carte raffinée, éclectique et conviviale avec des produits de saison et du terroir. L’espace convient aussi bien aux déjeuners d’affaires qu’aux dîners intimes et aux repas légers avant le théâtre. C’est un répit bienvenu loin de l’agitation des Champs-Élysées.

Malgré la longue histoire du San Régis, on le murmure encore aujourd’hui parmi les « connaisseurs » comme étant le seul choix à Paris. Dans une interview à Madame Figarol’homme d’affaires italien Luca Cordero di Montezemolo a déclaré : « Yves Montand m’a parlé du San Régis le jour où je l’ai rencontré sur un vol Paris-New York. »

Cela veut tout dire.