Le chef conservateur Pierre Poilievre a déclaré mercredi qu’il modifierait le code pénal s’il était élu afin que tous les «king-pots» de drogue reconnus coupables de trafic de grandes quantités de fentanyl soient condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité obligatoire en prison.
L’annonce politique intervient alors que le président Donald Trump pousse le Canada et le Mexique voisins pour prendre une ligne plus difficile sur le fentanyl pour arrêter le flux de la drogue mortelle aux États-Unis ou faire face à de grands tarifs.
Les données du gouvernement américain montrent relativement que peu de médicaments arrivent au-dessus de la frontière nord, mais le Premier ministre Justin Trudeau a commis plus d’argent et de ressources – y compris la nomination d’un « tsar » du fentanyl – pour réprimer et satisfaire les préoccupations de Trump.
« Faire et vendre du fentanyl est un meurtre de masse », a déclaré Poilievre dans un communiqué.
« Je vais enfermer les pivoines du fentanyl et jeter la clé. C’est comme pulvériser des balles dans une foule – même si vous ne visez pas, vous tuerez des gens. La pénalité devrait être la même que le meurtre. Les pivoines du fentanyl ne sortent jamais de prison et n’arrêtent pas de tuer nos enfants. «
Poilievre a déclaré que la peine d’emprisonnement à perpétuité obligatoire s’appliquerait à toutes les personnes reconnues pour avoir vendu « 40 mg de ce poison », ce qui, selon lui, est suffisant pour tuer 20 personnes. Il pèse une peine de 15 ans pour les trafiquants reconnus coupables d’avoir vendu des quantités plus petites entre 20 et 40 mg.
Le Code pénal permet déjà aux juges d’imposer une peine d’emprisonnement à perpétuité pour le trafic de fentanyl et d’autres drogues. La politique de Poilievre enlèverait le pouvoir discrétionnaire du juge.
Les politiques obligatoires de condamnation minimale ont été annulées par la Cour suprême dans le passé, mais Poilievre a déclaré qu’il était ouvert à l’utilisation de la clause nonobstant pour adopter les lois pénales par le Parlement si son parti forme le prochain gouvernement.