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Plus de 100 fonctionnaires de l’État accusés d’abus sexuels dans les centres de détention pour mineurs de Washington

Une nouvelle action en justice a été déposée contre l’État de Washington, alléguant des décennies d’abus sexuels et de négligence dans les centres de détention pour mineurs de l’État.

La plainte, déposée auprès du tribunal supérieur du comté de King, détaille de nombreux cas d’abus subis par des enfants placés dans des prisons pour mineurs et des centres de détention gérés par l’État depuis les années 1960.

Les plaignants dans cette affaire comprennent 188 hommes et femmes qui affirment avoir été victimes d’abus sexuels alors qu’ils étaient mineurs et incarcérés dans divers établissements gérés par l’État.

Le procès accuse plus de 100 employés de l’État, dont des gardiens, des conseillers, du personnel médical et même le chef de la sécurité de certains établissements, d’avoir participé ou facilité les abus.

L’État est également accusé d’avoir fermé les yeux sur les abus, de ne pas avoir pris les mesures appropriées pour protéger les enfants dont il avait la garde et de perpétuer une culture toxique qui a permis à de tels comportements de perdurer pendant des décennies.

Dans certains cas, les plaignants affirment que le personnel a exercé des représailles à leur encontre pour avoir signalé les abus, notamment en les punissant par l’isolement ou en les menaçant.

Les établissements impliqués dans le procès s’étendent sur tout l’État de Washington, y compris des institutions pour mineurs bien connues telles que Green Hill School, Echo Glen Children’s Center et plusieurs autres centres de détention pour mineurs gérés par l’État.

Les plaignants affirment que les abus étaient généralisés et systémiques, certains auteurs poursuivant leurs actes pendant plusieurs années sans en subir les conséquences.

Le procès décrit également comment les membres du personnel ont eu recours à la drogue, aux pots-de-vin et aux menaces pour contraindre les enfants à se conformer.

Il existe des allégations selon lesquelles le personnel aurait fait le trafic de substances illicites, comme le fentanyl, dans les centres pour mineurs en échange d’actes sexuels.

Certains membres du personnel ont déjà fait l’objet d’accusations criminelles, mais la poursuite allègue que les abus ont continué pendant des années, même après que ces accusations ont été révélées.

Les plaignants demandent des dommages et intérêts pour le traumatisme physique, émotionnel et psychologique qu’ils ont subi.

Ils affirment que l’État n’a pas assumé sa responsabilité de prendre soin d’eux et de les protéger pendant leur détention, ce qui a eu des conséquences durables sur leur vie.

Le procès souligne l’échec de la surveillance des agences d’État, notamment du Département de l’enfance, de la jeunesse et des familles (DCYF) et du Département des services sociaux et de santé (DSHS), qui sont responsables de la gestion et de la surveillance de ces établissements.

Elle allègue que malgré la connaissance des abus, peu de mesures ont été prises pour prévenir ou remédier à cette mauvaise conduite généralisée.

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Searlait Maheu: